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8 juillet 2015 3 08 /07 /juillet /2015 06:27
Les fortes pluies tout comme les sécheresses "capturent" et "concentrent" les produits phytosanitaires dans les boues, le long des cours d'eau... 50 ANS d'agriculture intensive et excessive peut se lire sur les analyses de ces boues!...

Les fortes pluies tout comme les sécheresses "capturent" et "concentrent" les produits phytosanitaires dans les boues, le long des cours d'eau... 50 ANS d'agriculture intensive et excessive peut se lire sur les analyses de ces boues!...

Quels sont les nouveaux polluants détectés dans les rivières ?

 

Basée sur près de 80 000 analyses dans toute la France et les DOM, l’étude de l’Ineris révèle la présence de résidus de médicaments, de plastifiants, de pesticides et de produits de soins corporels dans les rivières et les plans d’eau.

SUBSTANCES. 

Quand on cherche, on trouve!

En mobilisant les techniques les plus récentes de chimie analytique, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et ses partenaires (office national de l’eau et des milieux aquatiquesagences de l’eau...) ont élargi l’éventail des substances polluantes dont la présence peut être soupçonnée dans les eaux de surface. « 50 substances sont réglementées et considérées comme prioritaires par les directives européennes sur l’eau parce qu’elles sont partout à des teneurs importantes et constituent un risque pour l’environnement et la santé humaine, résume Fabrizio Botta, chercheur à l’Ineris. Mais en réalité, il existe plusieurs milliers de molécules dont la présence est possible, voire probable». Plus raisonnablement, les chercheurs se sont limités à 182 substances nouvelles à rechercher dans l’eau et les sédiments, 82 en métropole, 100 dans les DOM. Les 80 000 prélèvements ont été effectués de 2010 à 2012 dans 158 points sélectionnés pour représenter tous les cas de figure: zones naturelles préservées, proximité de villes et d’industries, régions agricoles.

34 produits retrouvés partout

Résultat :

73% des substances recherchées, soit 60 molécules, ont bien été retrouvées dans les cours d’eau et 28% (23 molécules) dans les plans d’eau.

Il s’agit des mêmes produits. 34 résidus sont même qualifiés "d’omniprésents". Parmi ceux-ci, se trouvent quatre phtalates et le Bisphénol A (BPA), molécules aux effets avérés de perturbateur endocrinien. 12 pesticides et biocides nouveaux ont été retrouvés dont des métabolites du DDT dans des sédiments, un insecticide interdit d’usage depuis les années 1970 ! Les produits de soins corporels sont trahis par la présence de 4 parabens. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, présents dans les carburants) et des retardateurs de flamme (à base de brome) figurent parmi les substances les plus courantes. Les molécules médicamenteuses les plus fréquemment retrouvées dans l’eau sont la Carbamazépine (un antiépileptique), l’Oxapezam (un anxiolytique) et le Kétoprofène (un anti-inflammatoire). Et dans les sédiments, on a retrouvé presque toujours de l’Amiodarone (un anti-arythmique), de la Diosgénine (une hormone) et du Miconazole (un antibactérien).

NANOGRAMMES. 

Les teneurs sont certes faibles, de l’ordre du nanogramme par litre, mais la présence ubiquitaire de ces molécules pose un réel problème environnemental et sanitaire. L’Ineris va désormais transmettre aux pouvoirs publics une liste de produits qui, au sens de l’Institut, devraient être désormais mis sous surveillance. D’ici fin 2015, le gouvernement devra par arrêté fournir une nouvelle liste actualisée des substances prioritaires au sens des directives européennes. Une demi-douzaine de nouvelles molécules issues des travaux de l’Ineris devraient y être adjointe. « Cette étude n’est qu’un constat, prévient cependant Fabrizio Botta. Il ne s’agit aucunement d’une évaluation du risque et il faudra donc dans un second temps étudier les effets de ces molécules sur la faune et la flore aquatique ».

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QUELQUES ARTICLES...

Les EGOUTS PARLENT!... Faites attention à vos pratiques!..

PHYTOSANITAIRES = Les rivières parlent!...

PESTICIDES = Maintenant buvons!...

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SILENCE TOTAL dans nos CAMPAGNES et nos JARDINS!...

SURPRISE ECOLOGIQUE et ECONOMIQUE DE L'EUROPE!...

 

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:50

VOIR PARTIE 01...  LES MEDICAMENTS envahissent nos CAMPAGNES...

LES EFFETS  

Quels effets ces produits ont-ils sur les espèces aquatiques ?

Plusieurs études ont mis en évidence des altérations de populations aquatiques reliées de façon certaine à la présence des substances actives dans l’eau. On peut par exemple citer :

· des perturbations de la reproduction des animaux (poissons, batraciens, mammifères marins), pouvant aller jusqu’au changement de sexe et associés à la présence d’œstrogènes [1] ;

· des modifications des populations bactériennes, avec en particulier un développement des bactéries résistantes aux antibiotiques, associées à une pression de sélection due à la présence permanente d’antibiotiques dans l’eau ;

· des modifications du comportement de poissons, par exemple perches rendues plus agressives du fait de la présence d’un antidépresseur (oxazepam) dans l’eau ; etc..

Plusieurs études menées sur des espèces de poissons différentes (vairon, poissons zèbres), ont montré des effets extrêmement marqués sur la reproduction (féminisation des mâles, diminution de la fertilité des œufs, etc.) pour des concentrations en ethinyl-estradiol inférieure au ng/L, soit 1 mg de produit actif pour 1 000 m3 d’eau (l’ethinyl-estradiol est l’œstrogène le plus utilisé au monde dans les pilules contraceptives).

De nombreux autres exemples sont cités sur internet ou dans la presse. Il est cependant extrêmement difficile d’apporter la preuve formelle de la relation de causalité entre l’exposition aux résidus de médicaments et la dégradation observée des populations d’organismes aquatiques.

Comment peut-on étudier les conséquences écologiques de la présence de résidus de médicaments dans l’eau ?

Deux méthodes principales sont utilisées pour étudier les conséquences de la présence d’un produit sur les écosystèmes :

· des analyses statistiques qui étudient les relations entre la présence de molécules particulières et la fréquence d’un problème. Cette méthode a par exemple permis de mettre en évidence le rôle de l’usage des antibiotiques en élevage dans le développement de la résistance des bactéries aux antibiotiques. Ces études sont très difficiles à conduire du fait de la diversité des paramètres à mesurer et de leurs interactions.

· des expérimentations en conditions contrôlées permettant d’étudier les effets de composés bien identifiés sur des écosystèmes artificiels reconstitués.

Du fait de la complexité de telles études, les données de toxicité chronique sont actuellement peu nombreuses. On trouvera dans l’article de Collette-Bregand et de ses collègues de l’Ifremer une synthèse très intéressante des études les plus significatives.

En revanche beaucoup d’effets sont suspectés dans la mesure où les tissus et organes cibles visés par les médicaments chez l’homme ont souvent des équivalents chez beaucoup d’espèces sauvages.

Comment peut-on étudier les effets spécifiques de la présence de résidus de médicaments sur les organismes vivants ?

La mise en évidence de la relation de causalité est rendue également difficile par le fait que les mécanismes d’action des substances actives sur les organismes vivants sont complexes.
On s’intéresse en effet à l’exposition prolongée d’un organisme à un cocktail de molécules qui sont chacune susceptible d’interférer avec l’une des chaines biochimiques qui lui permettent de se développer, de se reproduire, ou simplement de survivre.
Si l’étude de la toxicité aigüe d’un produit est bien maîtrisée, il n’en est pas du tout de même de celle de sa toxicité chronique. Par ailleurs, tout organisme vivant est exposé en permanence à un grand nombre de substances qui interagissent avec lui-même, mais aussi entre-elles. L’origine de ces substances est très diverse, naturelle ou artificielle, et les résidus de médicaments ne constituent que l’une des pièces du puzzle. Il est donc difficile de séparer l’influence des résidus de médicaments de l’influence des autres polluants.

Comment les résidus de médicaments peuvent-ils agir ?

Même si l’on ne s’intéresse qu’aux résidus de médicaments, différents éléments doivent être pris en compte :

· Il est très difficile de travailler molécule par molécule alors que toutes les molécules d’une même famille pharmacologique (médicaments ayant les mêmes cibles) vont agir de façon complémentaire (par exemple la concentration totale en antibiotiques pourra être 10 fois supérieure à la concentration d’un antibiotique spécifique) ;

· Des produits appartenant à des familles pharmacologiques différentes peuvent également intervenir, soit en synergie (les effets se cumulent), soit de façon antagoniste (les effets s’annulent) ;

· Les effets peuvent être très différents selon le moment de l’exposition (période de reproduction, de croissance, etc.) ;

· Les effets peuvent ne se faire sentir qu’après une exposition prolongée (effets chroniques, accumulation dans un organe, accumulation dans la chaine alimentaire) ;

· Les effets peuvent augmenter jusqu’à une certaine concentration, puis diminuer alors même que la concentration continue d’augmenter (c’est par exemple le cas pour les hormones, ou les perturbateurs endocriniens).

Quels sont les risques pour la santé humaine ?

Les risques pour l’homme sont à la fois directs et indirects.
Le principal risque indirect est lié au développement de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques. Ce risque est réel et des mesures ont été prises pour limiter la présence de résidus antibiotiques dans les milieux aquatiques (en particulier réglementation, voire interdiction, de leur utilisation comme complément alimentaire dans l’élevage des animaux).
Les risques directs sont liés à l’exposition chronique de l’homme aux résidus de médicaments, par contact avec l’eau ou par consommation d’eau et/ou de poissons. Il a été démontré que les doses susceptibles d’être ingérées dans le « pire cas » restaient éloignées des doses thérapeutiques. Le risque direct semble donc faible.
Malgré tout, des effets toxiques restent possibles du fait du caractère chronique de l’exposition, des risques d’accumulation dans la chaine alimentaire et dans le corps humain et de potentiels effets cocktail. Ce risque est d’autant plus important que l’exposition existe à chaque âge de la vie et que par exemple les bébés et les enfants peuvent être extrêmement sensibles à certaines molécules. La vigilance est donc nécessaire.

Comment peut-on limiter les quantités de résidus de médicaments dans l’eau ?

Du fait de l’importance relative des sources, il est indispensable de conduire en parallèle différents types d’actions, mobilisant l’ensemble des acteurs et s’appuyant sur des outils et développements réglementaires, technologiques, pratiques et culturels :

· Diminuer les rejets d’antibiotiques provenant de l’élevage ;

· Diminuer les consommations de médicaments (effets mécaniques sur les rejets) ;

· Promouvoir la « pharmacie verte » (exemple : rajouter des groupements chimiques à la molécule active permettant de favoriser sa dégradation).

· Respecter les doses et les horaires de prise de façon à optimiser la métabolisation (et l’efficacité thérapeutique) ;

· Rapporter les médicaments non utilisés dans les pharmacies ;

· Diminuer ou traiter les rejets à la source en développant la collecte séparée (en particulier dans certains services des hôpitaux ou dans les établissements industriels de production de médicaments) ;

· Améliorer l’efficacité des stations d’épuration, en particulier en développant les traitements tertiaires, voire quaternaires.

L’efficacité des stations d’épuration pour éliminer les résidus de médicaments :
Une étude de synthèse publiée en 2012 (Verlichi et al., 2012) et portant sur 118 molécules thérapeutiques a montré que l’efficacité des traitements secondaires traditionnels dans les stations d’épuration était très variable et souvent insuffisante pour éliminer de façon satisfaisante les résidus de médicaments.
Ces résultats ont été confirmés par les projets de recherche AMPERES et ARMITIQ pilotés par l’IRSTEA avec un financement de l’ANR
 [2]. Ces projets se sont attachés à l’étude des micropolluants, en particulier les résidus de médicaments, dans les eaux usées urbaines et les boues en période de temps sec. Les principaux résultats sont les suivants : les traitements secondaires traditionnels sont souvent insuffisants pour éliminer la plupart des résidus de médicaments ; en revanche certains traitements tertiaires peuvent être efficaces pour beaucoup des substances étudiées, (rendement épuratoire de 60 à 80%) ; certaines molécules sont cependant difficiles à éliminer (par exemple l’aspirine) et nécessitent un traitement couteux par osmose inverse ou par charbon actif.

L’action principale consiste à ne plus utiliser les molécules les plus dangereuses

Ces actions utilisées de façon conjointe peuvent diminuer de façon importante les concentrations dans les milieux aquatiques. Elles ne peuvent cependant pas éliminer totalement tous les résidus.
Si certaines molécules présentent des risques avérés pour la santé publique ou pour la qualité des milieux récepteurs et qu’il est nécessaire de diminuer les concentrations d’un facteur 10 ou davantage, la seule possibilité consiste à limiter la prescription de cette molécule, par exemple en recherchant un produit de substitution. Ceci montre la nécessité de mieux connaître le devenir et les effets effectifs des résidus de médicaments dans l’eau pour des concentrations correspondant à celles observées (10 à 100 ng/L). Les recommandations du rapport du CGEDD préconisent ainsi de rendre ces études obligatoires non seulement pour toute nouvelle autorisation de mise sur le marché, mais également pour l’ensemble des médicaments existants.

Qui fait quoi ?

Dans le cadre de la lutte contre les pollutions dues aux micropolluants, au niveau européen, une liste de substances dites "prioritaires" (dont les rejets sont à réduire) ou "prioritaires dangereuses" (dont les rejets sont à supprimer) est établie et régulièrement actualisée. 3 médicaments entrent en 2014 dans une liste de "vigilance" pour inciter les états à faire un suivi de la présence de ces substances dans l’environnement.
Les ministères en charge de l’écologie et de la santé ont initié en 2010 et 2011 des plans d’action nationaux de lutte contre les micropolluants dans l’environnement, avec un plan spécifique sur les résidus de médicaments dans l’eau. Ces plans sont structurés selon trois grands axes : améliorer les programmes de surveillance des milieux et des rejets et évaluer les risques, réduire les émissions des micropolluants les plus préoccupants et définir des mesures de gestion, développer les connaissances et renforcer la veille prospective relative aux contaminations émergentes.
En France, les pouvoir publics investissent aujourd’hui dans le suivi et la recherche avant d’envisager l’engagement des collectivités dans des investissements conséquents pour traiter les résidus de médicaments dans l’eau et dans les boues issues du traitement de l’eau.
Selon cette orientation, un appel à projet conjoint à la direction de l’Eau du Ministère de l’Ecologie, à l’Onema et aux agences de l’eau a été lancé en 2013, pour encourager les collectivités et les scientifiques à travailler ensemble et tester, grandeur nature, des actions allant dans le sens des plans d’action.

[1] Les œstrogènes (ou estrogènes) sont des hormones naturellement sécrétées par l’ovaire et assurant la formation, le maintien et le fonctionnement des organes génitaux et des seins chez la femme. Ils entrent dans la composition de certaines pilules contraceptives et sont également prescrits pour différents troubles de la ménopause.

[2] Voir : http://armistiq.irstea.fr et https://projetamperes.cemagref.fr

Source http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Accueil/

 

 

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Le traitement des EAUX USEES est à perfectionner pour ELIMINER les PARTICULES TOXIQUES

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:13

PARTIE 01...

Nos exces DE CONSOMMATIONs sont presents !... Boire c’est la sante!... 

 

LES MEDICAMENTS SONT-ILS DANGEREUX?...

On retrouve dans les milieux aquatiques des concentrations très faibles de résidus pharmaceutiques provenant de médicaments destinés à la consommation humaine ou animale. L’origine de ces produits est multiple : rejet lié à la consommation, essentiellement dans les urines et les fèces, rejet accidentel ou volontaire de médicaments non utilisés, et localement et potentiellement des rejets industriels.

Même si les concentrations dans l’eau sont très faibles, il est démontré que certains de ces résidus pharmaceutiques ont des effets mesurables sur différentes espèces aquatiques (en particulier poissons et batraciens).

Quelles peuvent être les conséquences pour l’homme et comment peut-on limiter ces risques ?

L’ESSENTIEL

D’où proviennent les résidus de médicaments ?

On retrouve dans les milieux aquatiques des concentrations très faibles de résidus pharmaceutiques provenant de médicaments destinés à la consommation humaine ou animale.

L’origine de ces produits est multiple. A l’échelle du territoire, les principales sources sont :

·      le rejet par les systèmes d’assainissement de molécules non métabolisées ou de leurs produits de dégradation, les métabolites [1] ; ces molécules proviennent essentiellement des excrétas (urine et fèces) des personnes soignées mais également du déversement direct dans le réseau d’évacuation de médicaments non utilisés ;

·      le rejet, dans les urines ou les excréments des animaux d’élevage, de résidus de médicaments utilisés pour les soigner ou pour faciliter leur croissance ;

·      le rejet accidentel ou volontaire, par mise en décharge, de médicaments périmés ou non utilisés.

Localement les rejets industriels (industrie pharmaceutique) ou hospitaliers peuvent contribuer fortement à la pollution des milieux aquatiques.

Ces résidus de médicaments sont-ils dangereux ?

Même si les concentrations dans l’eau sont très faibles, il est démontré que certains de ces résidus de médicaments ont des effets mesurables sur différentes espèces aquatiques (en particulier poissons et batraciens). 
Les résidus de médicaments sont donc considérés comme des polluants émergents susceptibles d’affecter la qualité des milieux aquatiques. La vigilance vis-à-vis de ces produits est donc nécessaire.

Si des effets sont possibles sur certaines espèces vivantes, il est logique de se demander si des effets sont également possibles sur l’homme. Même si aucun effet notable n’a pour l’instant (en 2013) été scientifiquement prouvé, plusieurs problèmes récents de santé publique (par exemple la crise du prion et de la vache folle) ont montré que les effets pouvaient parfois apparaître plusieurs années après une éventuelle contamination. La vigilance est donc également nécessaire pour évaluer les risques sur la santé humaine.

La question est particulièrement difficile à traiter car les mécanismes d’action des médicaments à très faibles doses sont potentiellement différents de leurs mécanismes d’action thérapeutique. Il faut en particulier tenir compte des effets à long terme dus à une exposition chronique, aux mécanismes d’accumulation dans la chaîne alimentaire ou encore à de potentiels effets cocktail . Pour ceci, il est indispensable d’acquérir des données fiables, à la fois sur les expositions et sur les impacts sanitaires ou écologiques.

Comment faire pour limiter les risques ?

Il serait en particulier souhaitable que les impacts potentiels des médicaments et de leurs métabolites sur les organismes aquatiques soient étudiés avant leur mise sur le marché. Ceci n’est fait que très récemment, et uniquement pour les médicaments nouveaux. De plus, ce n’est généralement pas fait pour les produits issus de leur dégradation.

Au-delà de ces éléments qui interpellent les professionnels de santé et ceux de l’industrie pharmaceutique, la question des résidus de médicaments dans l’eau constitue aussi un enjeu technique pour les professionnels de l’eau et de l’assainissement. Ceux-ci doivent en effet élaborer des stratégies visant à les piéger à la source (collecte séparée par exemple) et/ou développer des procédés épuratoires susceptibles d’arrêter les molécules potentiellement dangereuses dans les stations d’épuration et dans les usines de production d’eau potable.

Elle constitue enfin un enjeu de citoyenneté. Ne pas consommer inutilement de médicaments, respecter les doses et les moments de prise, ne pas se débarrasser des médicaments inutilisés en les jetant dans sa poubelle ou dans son lavabo, constituent des moyens efficaces de limiter les quantités présentes dans les milieux aquatiques. Ceci est bien sûr vrai aussi bien dans la vie quotidienne que dans la vie professionnelle, en particulier dans le monde agricole et hospitalier.

[1] Les molécules actives du médicament sont dégradées par des enzymes, en particulier au niveau du foie (on dit qu’elles sont métabolisées) et utilisées par le corps humain. Il peut cependant arriver qu’une partie des molécules d’origine soient directement excrétées (en général dans les urines ou les fèces), souvent parce que le dosage est trop fort ou parce que les moments de prise sont mal choisis. Lors du processus de métabolisation, la molécule d’origine est transformée par voie biochimique. Les nouveaux produits sont appelés métabolites et une partie peut également être excrétée.

 

14 000 Tonnes de médicaments récupérés en France en 2012 par le réseau Cyclamed…

11 000 Médicaments différents distribués en FRANCE

 

LES ORIGINES

Qu’est-ce qu’un résidu de médicaments ?

Le terme « résidus de médicaments » regroupe en réalité plusieurs produits de natures diverses :

·       La molécule-mère : il s’agit de la molécule active du médicament ;

·       Les métabolites excrétés : après son ingestion, le médicament subit différentes transformations au sein de l’organisme ; en particulier il peut être métabolisé par voie enzymatique, principalement dans le foie ; cette transformation biochimique produit de nouvelles molécules stables, les métabolites, dont certains vont être excrétés dans les urines et les fèces ;

·       Les métabolites environnementaux : de la même manière que dans le corps humain, les transformations biochimiques qui ont lieu dans l’environnement (hydrolyse, photolyse, …) dégradent la molécule-mère et/ou transforment les métabolites excrétés.

Les médicaments sources sont bien évidemment très actifs biologiquement dans la mesure où ils ont justement été conçus pour avoir une action sur le vivant. Leurs produits de dégradation (métabolites) sont également souvent très actifs.

Quels résidus de médicaments trouve-t-on dans les milieux aquatiques ?

Environ 3 000 substances pharmaceutiques sont utilisées dans l’Union Européenne. La molécule de loin la plus utilisée en France est le paracétamol avec 3 300 tonnes par an. Une dizaine d’autres produits dépassent ou approchent les 100 tonnes annuelles…..
Tous ces produits ainsi que leurs produits de dégradation peuvent se retrouver dans l’eau. C’est donc plusieurs milliers de molécules différentes qui sont susceptibles d’agir sur les espèces sensibles : des analgésiques, des antibiotiques, des anti-inflammatoires, des anti-cancéreux, des hormones, etc.. 
En pratique seules quelques dizaines de molécules sont suivies de façon régulière et la fréquence avec laquelle les molécules sont détectées est plus symptomatique des produits qui ont été recherchés, ou pour lesquels on dispose de moyens d’analyse suffisamment sensibles, que de ceux qui sont effectivement présents. Pour preuve : presque toutes les familles de médicaments ont été détectées lorsqu’elles ont été effectivement recherchées.

Où les trouve-t-on et à quelle concentration ?

On trouve des résidus de médicaments dans tous les compartiments du cycle hydrologique. En fonction des apports et des phénomènes de dégradation, les concentrations varient cependant beaucoup tout au long du cycle hydrologique et en fonction des spécificités des écosystèmes. Les ordres de grandeur des concentrations dans les différents compartiments sont les suivants :

- Dans les urines = 1 mg/L

- Dans les eaux résiduaires (entrée station épuration) = 1 mg/ 100L

- Dans les eaux épurées (sortie station épuration) = 1 mg/ M3

- Dans les eaux superficielles (rivières, lacs) = 1mg/ 10 à 100 M3

- Dans les eaux de consommation = 1 mg/ 1 000 M3

(Source : Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable, CGEDD, 2010).

mg : milligramme, soit un millième de gramme ; µg : microgramme, soit un millionième de gramme ; ng : nanogramme soit un milliardième de gramme. A titre indicatif, les quantités présentes dans un comprimé sont généralement de quelques dizaines à quelques centaines de milligrammes.

On peut également retrouver des résidus de médicaments dans les sédiments.
Sachant que la quantité de produit actif dans un comprimé est en général de l’ordre de grandeur de la dizaine ou de la centaine de milligrammes, ces concentrations apparaissent en première approche très faibles. Il faut par exemple boire environ 500 000 m3 d’eau potable pour ingérer l’équivalent d’un cachet d’aspirine de 500 mg !)

Quelle est l’origine de ces produits ?

Les origines des résidus de médicaments sont multiples et il n’existe pas de statistiques précisesqui permettent de hiérarchiser clairement les sources selon les familles pharmacologiques. 
Illustration 2 : voies d’entrée des résidus de médicaments dans l’environnement ou les différentes sources de contamination par les médicaments (à choisir)
Le rapport du Conseil Général de l’Environnement cite comme sources importantes :

Le rapport du Conseil Général de l’Environnement cite comme sources importantes :

·       Les rejets domestiques associés aux excrétas ;

·       Les apports provenant de médicaments non utilisés ;

·       Les installations industrielles de production de médicaments ;

·       Les établissements de soin, notamment les hôpitaux ;

·       Les rejets associés aux résidus vétérinaires ;

·       Les rejets associés à la pisciculture.

Les rejets domestiques associés aux excrétas constituent la part principale

Les résidus de médicaments rejetés dans nos excrétas (urine, fèces) constituent très probablement la source principale pour la plupart des produits. Les concentrations dans les eaux résiduaires urbaines en entrée de station d’épuration correspondent en effet sensiblement aux concentrations mesurées dans les urines multipliées par le rapport entre le volume journalier des urines et le volume total des eaux rejetées. Ces rejets sont épurés et une partie des molécules actives peuvent être arrêtées au niveau de la station d’épuration, mais pas toutes (voir encadré sur l’efficacité des stations d’épuration).

Les apports provenant de médicaments non utilisés ont beaucoup diminué du fait de la collecte mais cette source reste importante

En France, de gros efforts ont été faits pour encourager les particuliers à rapporter leurs médicaments non utilisés dans les pharmacies. CYCLAMED, éco-organisme agréé par l’Etat et chargé d’assurer la collecte des médicaments non utilisés, indique ainsi que 75% des médicaments non utilisés sont collectés et détruits. Malgré tout, des quantités non négligeables (plusieurs milliers de tonnes) sont encore éliminées avec les ordures ménagères et plusieurs centaines de tonnes (peut-être 1 000 tonnes) sont déversées dans les toilettes ou les lavabos.

La part des rejets des installations industrielles de production de médicaments peut être localement importante

Le « rejet zéro » paraît très difficile à atteindre dans les installations industrielles de production de médicaments (eaux de process, eaux de lavage ou de vidange, etc.). Même si les pertes sont minimes, la grande quantité de produits fabriqués ou manipulés entraîne des pertes significatives vers l’environnement. A l’échelle globale cette contribution est probablement faible, mais les effets peuvent être très significatifs dans les milieux aquatiques immédiatement à l’aval des installations.

Les établissements de soin ne contribuent significativement que pour certains médicaments

Globalement, il semble que les établissements de soin ne constituent pas la source principale, sauf pour certains médicaments réservés à un usage hospitalier (anesthésiques, anticancéreux) pour lesquels la contribution aux apports environnementaux pourrait être de 40 à 60%.

Les rejets associés aux résidus vétérinaires devrait constituer un levier d’action prioritaire

Des médicaments sont utilisés en élevage à des fins thérapeutiques mais également avec d’autres objectifs (favoriser la croissance, traitement préventif, etc.). Les résidus de médicaments issus de l’élevage peuvent rejoindre l’environnement soit directement par le biais des excréments animaliers dans le cas du pâturage, soit par épandage du fumier ou des lisiers. Contrairement aux excrétas humains, il est très rare que ces produits soient épurés avant leur rejet. Pendant longtemps les éleveurs ont fait par exemple un usage important d’antibiotiques sous forme d’additifs alimentaires. En 1999, on estimait ainsi qu’en Europe la consommation animale était du même ordre de grandeur que la consommation humaine. Depuis l’usage des antibiotiques a été réglementé. Malgré tout, l’élevage est probablement une source très importante de résidus pour cette classe de médicaments, comme pour d’autres.

Le cas particulier de la pisciculture

Les antibiotiques sont également utilisés en complément alimentaire pour les poissons d’élevage. Cette forme d’élevage pose un problème spécifique dans la mesure où une proportion très importante, estimée à 80%, des produits utilisés est rejetée directement dans le milieu aquatique (excréments et nourriture non consommée). La contribution globale aux apports est faible, mais les effets locaux peuvent être très importants.

 

 

 Source http://www.graie.org/eaumelimelo/Meli-Melo/Accueil/

 

 

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14 décembre 2012 5 14 /12 /décembre /2012 09:33

En 2050, la Garonne sera à sec six mois par an

environnement -  Publié le 13/12/2012  – La DEPECHE du MIDI TOULOUSE

 

Des scientifiques prévoient 20 à 40 % de volume d'eau en moins et des bouleversements de la biodiversité aquatique.

L'eau de la Garonne coulera-t-elle toujours sous le pont Neuf en 2050 ? Certains spécialistes prévoient des conséquences dramatiques sur le fleuve et les territoires qu'il irrigue si l'on ne parvient pas à ralentir le réchauffement climatique. L'Agence Adour Garonne propose une conférence sur le sujet. Le point avec Françoise Goulard, experte prospective et recherche à l'Agence de l'eau.

Existe-t-il des études sérieuses sur l'avenir de la Garonne dans 40 ou 50 ans ?

Oui, nous avons plusieurs études et pas mal de projets scientifiques régionaux qui intègrent des simulations climatiques. Météo France a également créé un portail, DRIAS, sur les climats du futur. Les spécialistes concluent tous à de grands changements à prévoir avec le réchauffement climatique. À l'échelle du Grand Sud Ouest, les températures augmenteraient de 0,5° à 3,5° en moyenne, les étés seraient caniculaires, type été 2003, et il y aurait moins de neige l'hiver. Cela mettrait Toulouse, en fourchette haute, au niveau des températures d'Alger, Tunis ou Lisbonne, la mer en moins…

La Garonne serait à sec l'été comme cela arrive de manière assez exceptionnelle ?

Oui en 2 050 le fleuve sera quasi à sec chaque été. On estime une perte de -20 à -40 % de volume d'eau dans la Garonne aux alentours de Toulouse, avec des périodes d'étiages sévères qui dureront de mai à décembre, au lieu de juin à septembre actuellement.

Quelles seraient les conséquences pour la région ?

Elles seront multiples. En ce qui concerne la Garonne directement, l'eau sera plus chaude, donc certaines espèces emblématiques migratoires comme le saumon disparaîtra. Par contre on peut imaginer la colonisation d'espèces exotiques. Il y aura prolifération d'algues et les végétaux des berges, comme les peupliers n'auront plus assez d'eau. On peut s'attendre à un changement profond des paysages avec des territoires ruraux entiers dans le Gers, le Tarn, l'Aveyron, le Lot qui se transformeront en pampa comme en Argentine. Cela nous interroge sur l'aménagement du territoire, le modèle agricole irrigué, la consommation d'eau par habitant etc.

Face à ce scénario catastrophe y a-t-il des moyens d'action ?

Il y en a, c'est pourquoi il est indispensable de porter à la connaissance de tous, décideurs et grand public des diagnostics climatiques et des impacts quantifiés sur l'eau et l'environnement. 2 050 cela paraît loin, mais c'est aujourd'hui qu'il faut définir des stratégies à l'échelle du grand Sud-Ouest pour les mettre en œuvre dans notre schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux 2015-2021. Pour réaliser des investissements structurels de type barrage par exemple il faut plus d'une génération.  La Dépêche du Midi / Recueilli par Sylvie Roux

REACTIONS Mr BAERISWYL Alain…

IL EXISTE des DIZAINES de SOLUTIONS SIMPLES !...

Il faut réagir et prendre dès aujourd’hui des décisions qui vont avoir des impacts durables sur l’eau !...

Agir sur le stockage de l’eau pour alimenter tout au long de l’année sur les débits des cours d’eau…

Agir sur les diminutions des consommations de l’eau dans les secteurs industriels, urbains, agricoles

Agir sur les diminutions des pertes naturelles en eau = évaporation par l’augmentation du couvert végétal…

Agir sur la filtration naturelle de l’eau entre les zones de pluies et les zones de stockage naturelles…

Agir sur le ralentissement de l’écoulement de surface des eaux de pluie = aménagement des fossés

Agir sur l’aménagement des couloirs d’alimentation des eaux…

Par l’aménagement et la protection des « zones tampons » que sont tous les milieux humides (tourbières / marécages / estuaires…)

En utilisant les « eaux usées » comme vecteurs d’aménagements paysagers = filtration et épuration grâce aux plantes…

En créant des « couloirs verts » pour alimenter les pluies et l’humidité ambiante… (Haies + Bandes enherbées + aménagements de fossés + cultures intermédiaires = engrais verts…)

En diminuant l’érosion et la fatigue des sols…

En diminuant fortement les « interventions sauvages » sur l’entretien mécaniques du territoire…

En respectant les cycles et les besoins « réels » des plantes et des sols…

ETC…

Mais, SEULE une volonté COLLECTIVE et rapide de tous les acteurs peut changer à la fois les impacts sur les milieux et le coût global d’une VRAIE POLITIQUE de L’EAU !...

C’est uniquement l’aménagement global du territoire qui agira sur l’eau…

Il faut AGIR VITE !... Car les mesures que nous prendrons aujourd’hui auront des effets réels que dans 8 à 10 ans !... (Voir plus !...)

En complément d’informations : A LIRE et A CONSULTER...

ATPV BLOG Infos – 3 Rubriques: EAU ou ENVIRONNEMENT ou CLIMAT…

Sur :   http://www.atpv.infos.over-blog.com

Mr  BAERISWYL  Alain

 

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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 07:12

Un hiver 2012 marqué par une faible recharge des nappes phréatiques

Source: Ministère de l'Ecologie

11 avril 2012 - Construction, urbanisme, aménagement et ressources naturelles

 

 

La première Commission de suivi hydrologique de l’année 2012 s’est réunie le 11 avril au ministère du Développement durable pour réaliser le bilan météorologique et hydrologique des dernières semaines et de l’hiver 2012. Cette réunion a permis de faire un point très précis sur les niveaux de précipitations, l’état des nappes phréatiques et des cours d’eau, bassin par bassin.

 

Les mois de janvier à mars 2012 ont été marqués par un déficit pluviométrique important. Cette sécheresse hivernale fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire, à l’exception des régions méditerranéennes qui avaient recueilli une quantité d'eau proche ou supérieure à la normale. Le déficit pluviométrique de l’automne 2011 et de cet hiver est donc préoccupant sans être alarmant. Il est à l’échelle nationale proche de 25%, soit le niveau observé à la même date en 1990 (25%) ou 2005 (26%) mais sans atteindre le déficit historique de 1973 (28%) ou 1989 (29%).

La situation la plus problématique concerne la moitié ouest du pays et notamment le quart sud-ouest où le déficit pluviométrique est proche des records des 50 dernières années. La région Midi-Pyrénées est particulièrement touchée avec un déficit de 35%.

Le déficit des précipitations efficaces, qui servent habituellement en cette période à la recharge des nappes souterraines et à l’écoulement des cours d’eau, est encore plus marqué. Il en résulte des débits des cours d’eau particulièrement bas et des nappes souterraines dont la recharge sera quoi qu’il arrive limitée. La situation hydrologique en ce début de mois d’avril invite donc à une grande prudence pour cet été.

La pluviométrie des prochaines semaines sera très importante pour la suite de l’année hydrologique, les précipitations printanières et estivales pouvant limiter les conséquences de ce déficit. Les services de l’Etat restent vigilants quant à l’évolution de la situation et sont prêts à prendre toutes les mesures de restriction ou de limitation des usages de l’eau qui pourront s’avérer nécessaires (cf. annexe).

Cette sécheresse précoce fait suite à une année déjà difficile et justifie une amélioration de la gestion de la ressource en eau dans les zones aujourd’hui en déséquilibre. La mise en œuvre de la réforme de la gestion quantitative engagée depuis 2007 et des dispositions prévues par le plan national d’adaptation de la gestion de l’eau en agriculture en novembre 2011 doit permettre de poursuivre les économies d’eau et d’assurer l’équilibre entre les besoins et les ressources disponibles.

La Commission de suivi hydrologique


Créée en 2010, cette commission présidée par André Flajolet, Député et président du Comité National de l’eau, rassemble les représentants des usagers de l’eau, des élus, des membres de comité de bassins, et des experts. Elle recueille leurs avis et propositions pour favoriser une meilleure coordination et cohérence des actions dans les différents départements. La Commission se réunit chaque année régulièrement, dès lors que la situation hydrologique le rend nécessaire.

A suivre...

 

ATPV INFOS...

L'homme est (et sera !...) responsable des nombreuses sécheresses!...

RELATION Sol - Racine...

C’est l’eau qui modèle nos paysages !...

LA FEUILLE: Bio-indicateur et lecture des plantes…

SECHERESSE 2011 - Anticiper avant l'été!...

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 15:07

L'homme s'attend à un avenir climatique difficile !...

  

Suite à cet article...

La limitation des usages de l'eau en vigueur au 10 octobre 2011 reste encore en vigueur dans 44 départements. Et 5 départements sont encore en vigilance orange.

Depuis le mois de septembre 2010, début de l'année hydrologique, les cumuls de  précipitations relevés sont déficitaires par rapport aux normales sur la plus grande parti du  pays. Ce déficit se situe entre 50 et 75 % de la normale du Poitou au Limousin et jusqu'au nord de Midi-Pyrénées, du nord du massif alpin au Jura, sur le sud des Vosges ainsi que sur le nord du bassin parisien.

SOURCE: BIOADDICT

http://www.bioaddict.fr/article/secheresse-en-france-ce-n-est-pas-encore-fini-

 

 

REPONSE ATPV...

L'eau: élément moteur de nos paysages, de nos productions agricoles, de la croissance de nos forêts et de nos arbres urbains, de notre équilibre alimentaire, et de la régulation de nos climat EST en danger!...

La gestion des ressources, la gestion des besoins des cultures, la diminution des pertes par évaporation, la gestion des paysages et des espaces boisés... sont à revoir!...

Nos forêts sont trop propres!...

Nos espaces verts sont trop propres!...

Nos sols sont trop dégradés!...

Nos paysages sont meurtris par les épareuses...

Nos terres sont trop travaillées ET nues 5 à 6 mois sur 12!...

Il n'y a plus de haies, d'arbres, de bosquets pour freiner le vent!...

Il n'y a plus de couvert végétal suffisant pour alimenter les amorces d'orages!...

Il n'y a plus de liens et de corridors pour les espèces animales et végétales!...

Il n'y a plus d'équilibre entre les espaces urbains et les communes rurales!...

Il n'y a plus de protection des cours d'eau et des milieux humides!...

Il y a trop de béton et de surfaces commerciales et industrielles "imperméables"!...

Il y a trop de consommation individuelle!...

Il y a trop de gachis collectifs!...

 

OUI!... La sécheresse n'est pas fortuite mais bien occasionnée et cultivée par l'homme!...

Alors!... Etes vous prêt à subir des sécheresses plus importantes encore dans les prochaines années?...

 

ATPV - ALAIN BAERISWYL

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 10:07

Racines.JPGLa relation SOL - RACINE…

Source d’équilibre, d’échanges et de vie !

En ces quelques chiffres, nous allons comprendre pourquoi, le système racinaire a besoin d’un sol perméable et riche en « cailloux » en profondeur pour permettre à la plante de fonctionner en parfaite harmonie…

L’approvisionnement en oxygène ne se fait pas directement par voie aérienne, mais par absorption directe de l’air contenu dans la porosité du sol !...

 

En dessous de 15% d’oxygène, l’absorption minérale du système racinaire décroît…

En dessous de 12% d’oxygène, il n’y a plus d’initiation de nouvelles racines…

En dessous de 5% d’oxygène, il n’y a plus de croissance racinaire…

En dessous de 1% d’oxygène, les racines perdent du poids et meurent…

 

Le maintien et /ou la réalisation d’une bonne aération horizontale  (de surface) des sols et verticale (en profondeur) sont les garants d’un bon développement racinaire, la profondeur d’enracinement est généralement limité à la teneur en oxygène d’un sol !...

En périodes de changements climatiques, d’économies d’eau et de sécheresses, il serait bon de revoir et d’appliquer les besoins réels des plantes pour devenir un éco-citoyen ou tout simplement un citoyen responsable !

En respectant ces chiffres et les applications qui doivent être faites…  Les concepteurs et bureaux d’études feraient  « sans doute »  moins d’erreurs de conceptions et les praticiens de tous les jours ainsi que les professionnels du paysage moins d’erreurs de réalisations !...

 

ATPV Infos... 

C’est l’eau qui modèle nos paysages !...

EAU: BESOINS et INFLUENCE sur le comportement des plantes...

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 09:27

Source principale: Centre d'information sur l'eau, sondage SOFRES, « Les Français et l'eau » - novembre 2001

1. Les usages:  

Un Français consomme en moyenne 150 litres d'eau par jour tous usages confondus. 1 % est utilisé pour la boisson. La consommation purement ménagère (hors arrosages, lavages de voiture,...) est de l'ordre de 50 m3 par personne.

Cuisine et tâches ménagères 10-120 litres

Vaisselle à la main 10-12 litres

Lave-vaisselle 25-40 litres

Lave-linge 70-120 litres

Hygiène-salle de bains 5-20 litres

Toilette de lavabo 5 litres

Douche 60-100 litres

Bain  150-250 litres

Fuite de robinet  2 litres à l'heure

W.C. (à chaque utilisation)  3-12 litres

Fuite de chasse d'eau : 3 litres à l'heure

Jardin 15-20 litres par m²

Tuyau d'arrosage : jusqu'à 1000 litres à l'heure

Piscine 50 à 80 000 litres

Lavage de voiture  180/200 litres

(Source principale : www.lyonnaise-des-eaux.fr)

2. Attitude vis-à-vis de l'eau du robinet

 

Opinion générale sur la qualité de l'eau (2001)

 

Oui ( %)

Non ( %)

Avez-vous confiance dans l'eau du robinet ?

79

20

Etes-vous satisfait de la qualité de l'eau du robinet ?

72

27

Pensez-vous que l'eau est sûre ?

71

25

Trouvez-vous que l'eau est chère ?

57

30

Etes-vous prêt à payer plus cher pour que sa qualité soit préservée ?

59

40

Raisons de la non satisfaction ( %)

 

Pour la boire

Pour la cuisine

Pour la toilette

Pour le linge

Trop calcaire

26

33

51

62

Goût de chlore

33

20

9

6

Pas confiance (peur des pollutions...)

12

9

1

-

Note de satisfaction

5,3

7,4

7,5

7,6

3. La consommation d'eau

Les Français sont de plus en plus nombreux à être des « buveurs mixtes », c'est-à-dire des consommateurs de l'eau du robinet et de l'eau plate en bouteille. La consommation d'eau en bouteille est à la fois plus fréquente (72 % des Français consomment de l'eau en bouteille au moins une fois par semaine, 65 % en consomment tous les jours, soit plus de 11 % en quatre ans), et plus massive..:

Fréquence de consommation

Eau du robinet

Eau en bouteille

 

France

Bretagne

France

Tous les jours ou presque

53

12

65

2-3 fois/semaine / souvent

4

6

5

De 1 à 4 fois par mois/de temps en temps

5

13

6

Moins d'une fois par mois /exceptionnellement

7

15

6

Jamais

30

53

17

(Sources : France : CI Eau ; Bretagne : sondage préfecture/Conseil régional 1999, libellé des questions en italique)

Pourquoi ne buvez-vous pas de l'eau du robinet (%)

France

Bretagne

À cause de sa mauvaise qualité

À cause du goût

Par peur des pollutions, des maladies...

À cause de l'odeur

-

40

15

6

65

58

38

36


Les consommations d'eau eau du robinet/eau en bouteille (%)

 

1998

1999

2000

2001

Consommation d'eau du robinet

Tous les jours

Occasionnellement

Jamais

58

15

27

57

14

28

56

17

27

53

16

30

Consommation d'eau en bouteille

Tous les jours

Occasionnellement

Jamais

54

24

24

54

23

23

57

24

20

65

17

17

Répartition eau du robinet/eau en bouteille

55/45

55/45

53/47

51/49

             

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C’est l’eau qui modèle nos paysages !...

EAU: BESOINS et INFLUENCE sur le comportement des plantes...   

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 14:15

L’eau, puissance et régulation végétale…

DSCN5271.JPGGrâce à sa présence et  à son ruissellement le long des « pieds » de talus, l’eau de « surface » alimente les arbres et une végétation souvent « spécifique » qui modèle nos paysages… Les peupliers hissent leur silhouette, les pruniers myrobolans éclairent de leu floraison les premières journées du printemps, les frênes poussent et développent des couronnes toujours plus larges, les saules blancs et osiers ainsi que les érables champêtres abritent les oiseaux et insectes, les ormes et les chênes luttent pour ne « plus mourir », parfois quelques noyers imposent leur « stature »…  Nous regardons cette « recette végétale » composée par la présence uniquement de l’eau en surface et l’humidité qu’elle maintien dans les couches profondes!

Nos paysages sont uniquement dessinés « durablement » par la présence de l’eau !

Les bosquets d’arbres appelés « forêts » sont souvent existant dans des « contre-forts » de vallées côté nord, où dans des pentes rocailleuses à très argileuses, où la rencontre de ruisseaux « occasionnels » de printemps alimente une terre gonflée d’humidité !...

 

C’est l’eau qui règle la croissance végétale !...

Grâce à sa présence dans les tissus des plantes, l’eau permet de « réguler » et d’alimenter l’ossature de chaque plante !

En quantité suffisante, l’eau va assurer la concurrence « normale »  entre les différents  rameaux, et régler la concentration des hormones qui permet cette croissance (auxine, gibbérellines). De ce fait, les actions des bourgeons terminaux de chaque ramification vont régler la longueur des entre-nœuds situés entre chaque bourgeon…

De son côté la surface foliaire va devenir optimale, et appuyée par un développement racinaire actif, c’est toute la plante qui va « grandir » et capter le CO2 de l’atmosphère. Les racines, grâce à une activité dense de la « vie du sol » et un taux d’oxygène minimal, vont prospecter de nouvelles zones  !...

La vie de la plante et des différents acteurs de sa croissance sont optimums !

Et lorsqu’il manque de l’eau ?...

Comment réagit la plante ?...

En situation de manque, le végétal, réduit « au minimum toutes ses fonctions, et entreprend un isolement des parties les plus hautes (descente de cime) et condamne les racines les plus profondes !... La surconcentration de la vie « au cœur » de la plante, va modifier les modèles d’architecture type de chaque espèce… Un effet de « nanisme général» dû au stress hydrique va provoquer une floraison (dernière ?) et une fructification qui sauvera l’espèce…

Dans cette guerre de l’eau, les plantes et la biodiversité animale et végétale ont trouvé des parades en s’associant, en se mutualisant car souvent la survie de l’un dépend du comportement des autres…

 

Le développement durable a été inventé par le « monde végétal » !...

 

ATPV Infos...

EAU: BESOINS et INFLUENCE sur le comportement des plantes...

ADAPTATIONS aux conditions de milieu...

 

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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 16:31

SURFACE FOLIAIRE : Besoins en eau et régulation thermique des plantes…

Il est bon de rappeler, le rôle et les fonctions vitales des feuilles dans l’alimentation en eau des différents organes de production (feuilles + tiges + branches + racines + fruits)  et dans le mécanisme global de l’évapotranspiration des plantes !...

FEUILLES.JPGLa lecture de la composition des feuilles (épaisseur + surface + pilosité + cire + couleurs + stomates) nous indiquera  la capacité à résister face aux intempéries et variations du milieu !...

De la quantité de feuilles va dépendre notamment, la bonne alimentation en eau et en sels minéraux des fruits, et la croissance et le développement des organes aériens et souterrains.

Le niveau des échanges entre un couvert végétal (forêt) et l’atmosphère est proportionnel à la surface des feuilles : plus il y a de feuilles, plus la forêt consomme d’eau et fixe de carbone.

Ce paramètre est l’indice de surface foliaire.

Cet indice peut s’évaluer en forêt : typiquement pour une forêt feuillue tempérée, il y a entre 5 et 9 ha de feuilles pour un hectare de forêt.

La surface d’une feuille est de l’ordre de 15-20 cm2 pour le tilleul, le charme ou le hêtre, de 30 cm2 pour les chênes et peut atteindre 70 cm2 pour le châtaignier.

Ainsi, un chêne de 15 ans possède une surface foliaire de 15 à 20 m2 soit entre 3000 et 5000 feuilles !

Acer campestris Red ShinePour un hectare de forêt, il faut compter entre 30 à 45 millions de feuilles…

L’avantage d’une feuille, est son perpétuellement renouvellement avec un cycle de vie plus ou moins court (quelques mois à quelques années)

Son recyclage « naturel » permet de restimuler à la fois la vie du sol (compostage) et à la plante une meilleure adaptation aux variations des conditions météorologiques saisonnières de nos climats continentaux !...

  

En quelques chiffres - Jusqu’à plus soif !…FEUILLES--2-.JPG

 

SELON les PLANTES :   On peut considérer que   0.2 %  à  1.8 % de l’eau absorbé est conservée par les végétaux dans les tissus

 

Selon des études canadiennes de 1982 !…

 

1 hectare d’avoine exige annuellement 1 290700 litres d’eau

 

Un HETRE consomme au débourrement 75 litres d’eau / jour

Soit  3 000 000 litres / hectares pour une hêtraie

 

Une feuille de navet, sous nos climats tempérés d’Europe occidentale consomme 72 centilitres d’eau / heure / cm2

 

Alors que le cactus appartenant au genre ECHINOCACTUS consomme sous les climats tropicaux soit 0. 002 centilitres d’eau / heure / cm2

 

Pour les cultures :

Pour produire  1 Tonne de matière sèche la plante a besoin de 600 m3 d’eau / hectare

Rappel : Blé 9 T/ha - Betterave 50 T/ha – Prairie 35 T/ha

 

RAPPEL :   1 mm d’eau de pluie =  1 litre d’eau / m2 de sol 

 

ALAIN BAERISWYL - ATPV Infos...

EAU: BESOINS et INFLUENCE sur le comportement des plantes...  

La RACINE : source d’alimentation et d’équilibre…

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:02

SELON les PLANTES...

On peut considérer que que le volume de molécules synthétisées servant à fabriquer une masse donnée de bois formé = TRONC

Est de :

q  50 % chez le DOUGLAS

q  23 % chez le le HETRE

q  12 % chez le CHENE

  

 

IL FAUT :

 

o  169 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le HETRE

o  173 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le DOUGLAS

o  257 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le MELEZE

o  300 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le PIN SYLVESTRE

o  317 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le BOULEAU

o  344 litres d’eau pour fabriquer  1 kg de Matière sèche chez le CHENE

o 1 000 litres d’eau pour fabriquer 1 kg de Matière sèche chez le PEUPLIER

  

 

 

Pour une production de biomasse équivalente...
 Les besoins en « sève brute » pour élaborer la ramification et le feuillage

sont 2 à 4 fois plus faibles pour les résineux que pour les feuillus

  

 

 

RAPPEL : 1 mm d’eau de pluie = 1 litre d’eau / m2 de sol  = 10 m3 d’eau / hectare

 

Alors comment interpréter ces données?...

 

ATPV Infos...

L'eau: pouvoir de croissance végétale!...

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 13:58

SL374121.JPG 

Sécheresse printanière : vite de l’eau !...

 

Inquiétant de voir que nous sommes mi AVRIL et qu’il ne pleut toujours pas !

Bien sûr, la plage, le soleil, la bronzette, les barbecues… Cela fait plaisir !

Mais STOP !

La réalité nous revient très vite et nous constatons « avec un certain désarroi ! » que les sols se fendent, les gazons ne poussent presque plus, les plantes fleurissent sur des tiges très courtes, certains rameaux sont morts, les bourgeons débourrent difficilement.

Et qu’avec cette chaleur, les premiers parasites sont là : pucerons, cochenilles, chenilles diverses, tipules…

Il faut biner et arroser rapidement !.... En plusieurs fois, pour réhydrater le sol de plus en plus en profondeur !

Il faut pailler et surveiller les plantes, les plus sensibles, aux manques d’eau !

Après le froid, les « grands froids, cette sécheresse n’arrange rien ! Elle va amplifier les dégâts et les phénomènes secondaires des effets de cet hiver 2010 sur toutes nos plantes !

Les fissures sur les écorces…

Les fentes sur les arbres âgés…

Les écoulements de sève sur résineux…

Les chutes prématurées d’aiguilles…

Le dessèchement des extrémités de branches…

Des descentes de cimes sur résineux…

Des dessèchements bactériens locaux ou généraux sur rosacées !...

Des attaques virales sur tous les arbres !...

Des chloroses « amplifiées » sur toutes les plantes !...

Des fructifications ABONDANTES  sur les arbres fruitiers…

Des floraisons PRECOSES sur les plantes stressées…

Un manque général de vigueur sur les rosiers et plantes à moelle…

Une feuillaison tardive sur chênes…

Un décalage des cycles des plantes annuelles et bisannuelles…

Une concentration des floraisons des plantes vivaces du gazon fleuri…

Etc…

 

C’est maintenant qu’il faut arroser (et ajouter de l’eau si elle manque !) les plantes en fonction de leur développement racinaire. Pour un arbre ou une plante en place depuis des années, on compte (pour un besoin normal !) un cumul d’eau de 60 à 100 mm / m2  PAR MOIS ! (Pour les mois de Mars à Juillet !) et idem en Septembre et Octobre…

Diminuer les « pertes » d’eau du sol ne suffit plus !...

Car ce sont les végétaux (racines + vie du sol) qui ont un besoin vital de se développer !...

 

SOYEZ VIGILANT !

Ne gaspillez pas l’eau…

 

 

ALAIN BAERISWYL

Voir autres articles complémentaires… (Paillages, besoins en eau…)

 

 

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 18:06

Acer Ps Prinz hanjeryL’eau au jardin : source de vie et d’économie…

Changer les habitudes et comportement est… et sera difficile devant les idées reçues et les « habitudes » des amateurs de jardins… Mais aujourd’hui, avant même de récupérer et de stocker de l’eau il faut chercher à  l’économiser au jardin.

Pour mieux arroser ses arbres, arbustes, arbres fruitiers et potager… il faut comprendre les principes de fonctionnement des végétaux et apporter l’eau … seulement quand le système racinaire de la plante en a besoin.

C’est le rapport : racines / surface foliaire qui va permettre à la plante de se développer rapidement… Plus il y a de feuilles… plus la demande en eau est importante…et plus le système racinaire est sollicité… et donc, plus  l’eau « libre » du sol est absorbé par les jeunes racines… (à condition qu’il y est de l’oxygène !)

Il faut donc  anticiper les besoins hydriques de nos plantes du jardin, pour cela nous allons « schématiser » le comportement de croissance d’un végétal « type » de notre région .

De la fin de l’hiver (MI MARS) à la Mi JUILLET : c’est la période qui correspond à la « pousse principale de l’année » qui assure la floraison et la croissance végétative des rameaux et qui englobe la « pousse de la Saint Jean ». De la MI-JUILLET à la FIN SEPTEMBRE : c’est la phase de repos végétatif et d’aoûtement des rameaux de l’année, la plante demande peu d’eau…  De la FIN SEPTEMBRE à la MI NOVEMBRE : si l’eau (pluie) est suffisante, on peut observer une deuxième croissance dite « automnale » marquée, très importante pour augmenter les réserves des arbres… Enfin L’HIVER arrive avec le repos complet de nos végétaux…

Pour nos végétaux, les apports d’eau doivent soutenir la croissance principale voir automnale et on doit limiter les pertes en eau du sol durant la saison estivale à de simples paillages temporaires ou définitifs.. Pour cela, à la lecture des apports d’eau naturels (pluies) le praticien doit compenser les « manques saisonniers » à la hauteur minimale de 60 à 80 litres / m2 / mois d’activité végétative… c’est le pilotage mensuel des apports ! Plus une plante sera petite et peu développée et plus il faudra fractionner ces quantités au cours d’un même mois…

Pour nos gazons, il existe des moyens simples et efficaces… c’est l’utilisation de mélanges fleuris et à base de plantes résistantes à la sécheresse et à nos froids humides hivernaux ! et le réglage des hauteurs de coupes du gazon tout au long de l’année en fonction des saisons et de la pluviométrie annuelle…

Pour nos massifs d’arbustes, l’utilisation de paillages durables (minéral) est la seule solution pour limiter les pertes en eau du sol ; De plus, un arrosage « goutte à goutte » précis et maitrisé reste la seule solution de ne « plus gaspiller l’eau » apportée aux plantes de nos jardins.

Enfin!... Pour réellement et durablement  économiser l’eau, il faut avoir préparé son sol à recevoir et à retenir une partie des quantités d’eau que vous lui amènerez… Ainsi n’oubliez pas que nos sols ne sont pas assez  perméables et l’apport de sables et de graviers en profondeur doit permettre un apport d’oxygène très favorable pour la racine et tous  les acteurs de la vie du sol…  

Tout ce qui est bon pour la racine est bon pour les économies d’eau au jardin !

Texte :   ATPV : 05.63.58.72.38 -  http://vegetal-design.com

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