L’eau, puissance et régulation végétale…
Grâce à sa présence et à son ruissellement le long des « pieds » de talus, l’eau de « surface » alimente les arbres et une végétation souvent « spécifique » qui modèle nos paysages… Les peupliers hissent leur silhouette, les pruniers myrobolans éclairent de leu floraison les premières journées du printemps, les frênes poussent et développent des couronnes toujours plus larges, les saules blancs et osiers ainsi que les érables champêtres abritent les oiseaux et insectes, les ormes et les chênes luttent pour ne « plus mourir », parfois quelques noyers imposent leur « stature »… Nous regardons cette « recette végétale » composée par la présence uniquement de l’eau en surface et l’humidité qu’elle maintien dans les couches profondes!
Nos paysages sont uniquement dessinés « durablement » par la présence de l’eau !
Les bosquets d’arbres appelés « forêts » sont souvent existant dans des « contre-forts » de vallées côté nord, où dans des pentes rocailleuses à très argileuses, où la rencontre de ruisseaux « occasionnels » de printemps alimente une terre gonflée d’humidité !...
C’est l’eau qui règle la croissance végétale !...
Grâce à sa présence dans les tissus des plantes, l’eau permet de « réguler » et d’alimenter l’ossature de chaque plante !
En quantité suffisante, l’eau va assurer la concurrence « normale » entre les différents rameaux, et régler la concentration des hormones qui permet cette croissance (auxine, gibbérellines). De ce fait, les actions des bourgeons terminaux de chaque ramification vont régler la longueur des entre-nœuds situés entre chaque bourgeon…
De son côté la surface foliaire va devenir optimale, et appuyée par un développement racinaire actif, c’est toute la plante qui va « grandir » et capter le CO2 de l’atmosphère. Les racines, grâce à une activité dense de la « vie du sol » et un taux d’oxygène minimal, vont prospecter de nouvelles zones !...
La vie de la plante et des différents acteurs de sa croissance sont optimums !
Et lorsqu’il manque de l’eau ?...
Comment réagit la plante ?...
En situation de manque, le végétal, réduit « au minimum toutes ses fonctions, et entreprend un isolement des parties les plus hautes (descente de cime) et condamne les racines les plus profondes !... La surconcentration de la vie « au cœur » de la plante, va modifier les modèles d’architecture type de chaque espèce… Un effet de « nanisme général» dû au stress hydrique va provoquer une floraison (dernière ?) et une fructification qui sauvera l’espèce…
Dans cette guerre de l’eau, les plantes et la biodiversité animale et végétale ont trouvé des parades en s’associant, en se mutualisant car souvent la survie de l’un dépend du comportement des autres…
Le développement durable a été inventé par le « monde végétal » !...
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