PARTIE 01 / - Conservation et protection des sols : Une EVIDENCE ?...
RAPPEL : Une terrasse bois en un OUVRAGE BOIS HORIZONTAL posé sur le sol et sous l’influence directe des contraintes climatiques et pédologiques…
CAS des aménagements sur sol maçonnés ou nu…
Face aux variations de plus en plus fortes des différents éléments du climat « local » comme national, les sols « bougent », se fendent, se « gonflent » et se dégonflent…
La pression sur les structures rigides, chapes et les appuis mécaniques des constructions se multiplient et s’amplifient d’année à année et de saison en saison !...
Les cumuls pluviométriques annuels et mensuels « connus » sont complètement remis en causes et leur fréquence comme leur intensité sont devenues aléatoires et parois soudaines et imprévisibles (Quantités et durées)…
Il est « devenu » désormais, IMPOSSIBLE de planifier les risques selon d’une saison à l’autre et selon les « barèmes » météorologiques nationaux connus…
La moyenne mensuelle, annuelle, et ses adaptations locales ne sont plus les « bases » d’une prévision stable
Les aléas climatiques donnent des variations fortes et continues sur tous les systèmes constructifs de surface
Ils créaient aussi des pressions et des « dépressions » sur tous les obstacles naturels ou artificiels dans le sol !...
Une pierre, ou un morceau de ciment dans un sol, est tantôt enveloppé dans un conglomérat argilo-humique fortement réhydraté, tantôt rejeté et laissé libre dans la même situation mais en condition de totale sécheresse ambiante et continue…
Un scellement de poteaux, une fondation de mur de clôture, un pieux béton, une chape béton sans radier « important », un piquet, une fondation légère sont dans les mêmes situations, et finissent toujours par se fissurer puis fendre, se déstabiliser ou s’affaisser…
Au-delà des « risques » liés aux conditions naturelles de températures et de pluviosité (CNTP) le sol est avant tout, un milieu vivant riche en biodiversité animale et végétale…
Les invertébrés, les bactéries, les champignons, les insectes, les mousses et toute la microfaune et microflore participent aux échanges et au fonctionnement des équilibres de nos sols…
Le sol de surface (Couche arable) reste actif, et échange en permanence avec l’atmosphère = O2 + CO2 + NH3 + NH4 et se modifie grâce aux apports comme aux pertes d’eau (Eau de constitution, eau de stockage) et se stabilise grâce à la présence d’oxygène…
Avant donc, de concevoir un ouvrage bois horizontal = TERRASSE BOIS, il est souhaitable de « lire » sinon d’analyser le sol, et de prévoir à le respecter sans le modifier durablement !...
Tous les agents climatiques « travaillent » d’une certaine façon en « symbiose » tout au long de chaque saison, imprimant sur les constructions des pressions fortes et continues de rejet ou d’aspiration…
Même sur les appuis techniques profonds comme les pieux, les poussées latérales existent et sont souvent beaucoup trop négligées.
De cette situation pédoclimatique globalement défavorable, il donc privilégier des constructions bois légères…
De ces risques météorologiques imprévisibles, il faut rechercher à créer une ossature (bois, aluminium, autre…) croisée pour répartir les charges et les contraintes sur toute la structure…
De ces variations hygrométriques fortes et incertaines il faut PROSCRIRE la réalisation d’une chape béton (Même sur un radier et une réalisation professionnelle)
De part ces hausses de températures et sommes de températures mensuelles incontrôlables il faut créer un vide sanitaire et un échange permanent avec le sol
De part une pluviométrie incertaine, il faut protéger et conserver le plus longtemps possible l’eau du sol, dans toutes ses formes
De part une climatologie incontrôlable, il faut s’adapter et changer RADICALEMENT nos systèmes constructifs trop lourds!....
Le bois peut devenir la SOLUTION mais pour cela il faut REVOIR les NORMES et DTU et IMPOSER des montages sérieux, logiques et pérennes…
ALAIN BAERISWYL
ATPV CONCEPT BOIS…