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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 08:30
l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde

UICN = La Liste rouge mondiale des espèces menacées

La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d’extinction mondiale.

Qu’est-ce que la Liste rouge ?

La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde.

Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, son but essentiel est d’identifier les priorités d’action, de mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, et d’inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.

La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que :

Dans quelle mesure telle espèce est-elle menacée ?
Par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ?
Combien y a-t-il d’espèces menacées dans telle région du monde ?
Combien a-t-on dénombré de disparitions d’espèces ?

Quelques chiffres clefs

Dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale (version 2015.2), sur les 77340 espèces étudiées, 22784 sont classées menacées.

Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 25% des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial. C’est également le cas pour 31% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères.

Dans cet état des lieux, la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 1069 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer.

En France métropolitaine, 9% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 27% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 22% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 17% des espèces d’orchidées sont menacées.
En outre-mer, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux de La Réunion sont menacées ou ont déjà disparu de l’île, et un tiers des oiseaux nicheurs en Guadeloupe. Les trois reptiles terrestres de La Réunion sont menacés, ainsi que 14% des papillons de jour, 21% des libellules et demoiselles et 33% des poissons d’eau douce de l’île. Concernant la flore réunionnaise, 30% des plantes vasculaires indigènes sont menacées.


Les oiseaux sont moins bien traités en France qu’ailleurs :

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’UICN. 26 % des 277 espèces d’oiseaux nicheurs étudiés sont menacés de disparaitre du territoire français alors que sur le plan international, les oiseaux menacés ne représentent « que » 12 % des espèces.

11 espèces d’oiseaux nicheurs sont même sur le bord de la disparition, en danger critique : la pie-grièche à poitrine rose, le pingouin torda, le marcareux moine, …

Parmi les causes, on retrouve le drainage des zones humides, l’urbanisation explosive et le bétonnage des sols, l’abattage intensif des arbres en ville et en campagne, l’intensification des pratiques agricoles soutenue par une gestion catastrophique des pratiques de travail des sols, régression forte des prairies naturelles, disparition des haies, absence de « couloirs verts » de transit, forte dégradation des cours d’eau et de la qualité de l’eau…


En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/biodiversite-oiseaux-disparaissent-3295-cg#eLj0Zltctv9Abhar.99

Comment la Liste rouge est-elle établie ?

Le système mis au point pour l’établissement de la Liste rouge est le résultat d’un vaste processus de concertation, d’élaboration et de validation de plusieurs années, mené par les experts de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN.

Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Eteinte (EX), Eteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE).

La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le coeur du système.

Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taille de population, taux de déclin, aire de répartition géographique, degré de peuplement et de fragmentation de la répartition.

Principaux liens et documents

Base de données de la Liste rouge mondiale >> ici (en anglais)

Plus d’informations sur le site de l’UICN International >> ici (en anglais)

l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde
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7 novembre 2015 6 07 /11 /novembre /2015 09:20
LES PRAIRIES FLEURIES et la mise en place de CULTURES DEROBEES protègent et entretiennent les sols de l'érosion et stimulent la vie du sol tout en captant du CO2...

LES PRAIRIES FLEURIES et la mise en place de CULTURES DEROBEES protègent et entretiennent les sols de l'érosion et stimulent la vie du sol tout en captant du CO2...

Cop21 et agriculture = Le pouvoir de l'herbe en faveur du climat

 30/10/2015 | par  Arnaud Carpon |  Terre-net Média

En séquestrant le carbone, les surfaces en herbe offrent au secteur agricole un potentiel important de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Avec un potentiel d'économies de 2,5 Mt éqCO2 à l'horizon 2030, l'optimisation de la gestion des prairies constituerait l'une des trois actions agricoles les plus efficaces en matière de réduction des gaz à effet de serre, avec la méthanisation et l'amélioration de la fertilisation azotée.

Avec le développement massif de la méthanisation et l’optimisation de la fertilisation azotéedes cultures, la meilleure gestion de l’herbe constituerait, selon l’Inra, la troisième voie pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les bonnes pratiques de gestion des prairies temporaires et permanentes permettraient une économie de 2,5 Mt éqCO2 d’ici 2030. Cette action contribuerait à plus de 13 % de l’effort que pourrait consentir le secteur agricole pour réduire ses émissions de Ges. Elle participerait notamment à atteindre l’objectif que souhaite se fixer le ministre de l’agriculture, de parvenir à une hausse de 4 pour 1 000 par an des stocks de matières organiques des sols.

Cop21 : Plein gaz sur les solutions agricoles
A l’approche de la Cop21, la Conférence mondiale sur le climat organisée du 30 novembre au 11 décembre 2015 au Bourget, Terre-net.fr se penche tout au long du mois de novembre sur les marges de manœuvre existantes pour réduire l’empreinte carbone des exploitations agricoles.
Dans son kit de communication « Bon pour le climat », l’APCA estime à environ 20 % le potentiel d’économies de gaz à effet de serres grâce au large développement de 10 actions dans les exploitations.

Mais cet objectif d’une économie de 2,5 Mt éqCO2 sera difficile à réaliser. Entre 1980 et 2010, les surfaces en prairies permanentes ont diminué de 25 % en France, soit plus de 3 millions d’hectares. Or une prairie permanente capte sept fois plus de carbone qu’une prairie temporaire : de 250 à 1 250 kgC/ha/an (570 en moyenne) pour une prairie permanente contre environ 80 kgC/ha/an.

Reste que les éleveurs doivent aussi tenir compte des objectifs économiques. En la matière, les résultats penchent à l’avantage des prairies temporaires et artificielles. Ces dernières, cultivées actuellement sur 3,1 Mha produisent environ 9 t de matière sèche par hectare, contre seulement 5 pour les prairies permanentes.

Dans sa promotion d’actions agricoles en vue de la COP 21 et pour inciter les éleveurs à bichonner leurs prairies, l’Apca détaille quelques gains financiers. Augmenter le pâturage de 20 jours par exemple permettrait une économie de 50 kg éqCO2/ha/an, et surtout un gain de 15 à 30 €/ha (20 à 40 €/vache laitière). Certains éleveurs pourraient aussi économiser de 100 à 120 €/ha en allongeant la durée des prairies temporaires à cinq ans. La planète éviterait, elle, l’émission de 620 kg éqCO2/ha/an.

Retrouvez aussi les informations sur la Cop21, la conférence mondiale sur le climat

N.B : Données issues de la fiche technique n°7 du kit de communication « Bon pour le climat » de l'APCA: http://www.chambres-agriculture.fr/cop21/#c7438

 

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1 novembre 2015 7 01 /11 /novembre /2015 09:42
Nos espèces les plus proches disparaissent dans l'indifférence générale!...

Nos espèces les plus proches disparaissent dans l'indifférence générale!...

UICN =  La Liste rouge mondiale des espèces menacées

La Liste rouge de l’UICN est un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde. Grâce à cet état des lieux, on sait aujourd’hui qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des espèces de conifères sont menacés d’extinction mondiale.

 

Qu’est-ce que la Liste rouge ?

La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde.

Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, son but essentiel est d’identifier les priorités d’action, de mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, et d’inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.

La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que :

Dans quelle mesure telle espèce est-elle menacée ? 
Par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ? 
Combien y a-t-il d’espèces menacées dans telle région du monde ? 
Combien a-t-on dénombré de disparitions d’espèces ?

 

Quelques chiffres clefs

Dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale (version 2015.2), sur les 77340 espèces étudiées, 22784 sont classées menacées.

Parmi ces espèces, 41% des amphibiens, 13% des oiseaux et 25% des mammifères sont menacés d’extinction au niveau mondial. C’est également le cas pour 31% des requins et raies, 33% des coraux constructeurs de récifs et 34% des conifères.

 

Dans cet état des lieux, la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 1069 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer.

En France métropolitaine, 9% des mammifères, 24% des reptiles, 23% des amphibiens et 27% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 22% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 17% des espèces d’orchidées sont menacées. 
En outre-mer, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux de La Réunion sont menacées ou ont déjà disparu de l’île, et un tiers des oiseaux nicheurs en Guadeloupe. Les trois reptiles terrestres de La Réunion sont menacés, ainsi que 14% des papillons de jour, 21% des libellules et demoiselles et 33% des poissons d’eau douce de l’île. Concernant la flore réunionnaise, 30% des plantes vasculaires indigènes sont menacées. 

Les oiseaux sont moins bien traités en France qu’ailleurs :

C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’UICN. 26 % des 277 espèces d’oiseaux nicheurs étudiés sont menacés de disparaitre du territoire français alors que sur le plan international, les oiseaux menacés ne représentent « que » 12 % des espèces.

11 espèces d’oiseaux nicheurs sont même sur le bord de la disparition, en danger critique : la pie-grièche à poitrine rose,  le pingouin  torda, le marcareux moine, …

 

Parmi les causes, on retrouve le drainage des zones humides, l’urbanisation explosive et le bétonnage des sols, l’abattage intensif des arbres en ville et en campagne, l’intensification des pratiques agricoles soutenue par une gestion catastrophique des pratiques de travail des sols, régression forte des prairies naturelles, disparition des haies, absence de « couloirs verts » de transit, forte dégradation des cours d’eau et de la qualité de l’eau, travaux de voiries, entretien de nos arbres urbains…


En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/biodiversite-oiseaux-disparaissent-3295-cg#eLj0Zltctv9Abhar.99

 

Comment la Liste rouge est-elle établie ?

Le système mis au point pour l’établissement de la Liste rouge est le résultat d’un vaste processus de concertation, d’élaboration et de validation de plusieurs années, mené par les experts de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN.

Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Eteinte (EX), Eteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE).

La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le coeur du système.

Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taille de population, taux de déclin, aire de répartition géographique, degré de peuplement et de fragmentation de la répartition.

Principaux liens et documents

Base de données de la Liste rouge mondiale >> ici (en anglais)

Plus d’informations sur le site de l’UICN International >> ici (en anglais)

 

ATPV Infos...

LES BONNES PRATIQUES LOCALES...    COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...
LES BONNES PRATIQUES LOCALES...    COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...
LES BONNES PRATIQUES LOCALES...    COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...
LES BONNES PRATIQUES LOCALES...    COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...
LES BONNES PRATIQUES LOCALES...    COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...

LES BONNES PRATIQUES LOCALES... COOP21 et CHANGEMENTS CLIMATIQUES?...

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22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 14:46

Source :  Cécile Poulain - Catherine Foucaud-Scheunemann - PUBLIÉ LE 23/01/2013

Palm Protect, la recherche se mobilise

Alors que les dégâts causés par le papillon palmivore et le charançon rouge  s’accentuent, un programme de recherche a été lancé contre ces ravageurs. Son nom : Palm Protect, il associe des chercheurs de six pays européens et deux pays du Proche-Orient afin de remédier à cette situation.

Tandis que les palmiers dattiers et ornementaux paient un lourd tribut au charançon rouge et au papillon palmivore, la vie cachée des larves, la présence préférentielle des palmiers en milieu urbain comme leur anatomie rendent la lutte coûteuse et contraignante. Cependant, ces dernières années, de nouvelles méthodes ont été développées.
C’est dans ce contexte qu’est né Palm Protect, un programme européen de recherche et de développement. Son objectif : développer des méthodes fiables pour la détection, l’éradication, la lutte et la contention de ces deux ravageurs invasifs utilisables par les organismes de protection des plantes, les services d’inspection, les producteurs, les acheteurs et les détenteurs de palmiers.

D’une durée de trois ans (2012 – 2014), Palm Protect réunit 13 partenaires internationaux. Il bénéficie d’un financement de 3 millions d’euros de l’Union européenne pour un coût total avoisinant les 4 millions d’euros.

PALM PROTECT EN QUATRE AXES

  • la biologie des deux insectes pour déterminer leur capacité à se disperser dans leur environnement, la durée exacte de leur cycle de vie et les palmiers qu’ils affectent, pour identifier les odeurs clés à même d’influer leur comportement et pour connaître leurs ennemis naturels. Ce travail doit contribuer à améliorer la détection et le contrôle de ces insectes.
  • la détection et la surveillance pour développer les technologies idoines et définir des protocoles de référence ;
  • la lutte pour proposer de nouvelles méthodes afin d’éradiquer et contenir ces ravageurs ;
  • la diffusion de l’information pour partager les résultats avec les acteurs de la filière palmiers, à l’échelle européenne et internationale.

TREIZE, UN CHIFFRE PORTE-BONHEUR

Treize, c’est le nombre de partenaires internationaux associés dans le projet Palm Protect

• l’Agence de recherche en alimentation et environnement (coordination, UK) ;
• les universités de Castellon et de Cordoue, l’université polytechnique de Valence et l’entreprise Endoterapia vegetal (ES) ; 
• l’Institut national de la recherche agronomique, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (FR) ;
• l’Institut phytopathologique Benaki (GR) ;
• les universités des Marches et de Palerme (IT) ;
• l’université de Ljubljana (SI) ; 
• l’Organisation pour la recherche agricole – Centre Volcani (IL) ;
• le Centre de recherche agricole (EG).

Comment repérer les envahisseurs ? 

"L’observation des feuilles et du sommet du palmier permet de repérer les infestations issues d’une ponte dans la frondaison, cas prépondérant sur palmier des Canaries.

Des feuilles d’aspect anormal : affaissées, cassées, perforées, desséchées, avec des folioles découpées formant des échancrures, ou encore naines ou tordues, parmi les palmes vertes saines et des vides ou une asymétrie dans la frondaison, témoignent d’une probabilité élevée d’infestation.  Une observation poussée dans la frondaison doit être absolument conduite tout de suite si l’on voit ces symptômes pour vérifier la présence de fibres mâchées à l’aisselle des palmes, de cocons et d’exuvies du papillon…".

Une taille des palmes permettra de révéler la présence de galeries. 
Quand l’attaque a lieu au niveau du stipe, les symptômes sont limités à la présence de fibres mâchées rejetées hors du stipe ou de suintements. Pour les espèces ramifiées, en particulier le dattier, les rejets plus ou moins desséchés sont un symptôme typique. Détecter ces cas est important car l’attaque du stipe peut créer une cavité, fragilisant et entraînant la casse du palmier.

ATPV Infos...

PALM PROTECT = Protégeons nos palmiers...
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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 12:31

Qu'est-ce que l'ODS ?

 

Présentation

L'Observatoire des Saisons est un programme de sciences participatives qui repose sur l'observation volontaire des rythmes saisonniers. Ce programme s'adresse à tous les citoyens, petits et grands, naturalistes ou non, et se déroule tout au long de l'année.

Dans le contexte actuel des changements climatiques, l'ODS vous propose d'aider la communauté scientifique à récolter des données afin d'étudier la phénologie de la flore et de la faune et ainsi comprendre l'impact du changement climatique sur les écosystèmes. Les plantes comme les animaux sont sensibles aux variations de température et à la durée du jour (photopériode) et leur cycle biologique va en dépendre. Étudier la phénologie, c’est donc étudier la vie de la plante ou de l’animal en fonction des saisons et du climat.

 

Participez à l'Observatoire des Saisons

Selon un protocole simple établi par des chercheurs et des médiateurs scientifiques, ne demandant ni connaissances préalables, ni matériel spécifique, vous pourrez apporter votre contribution à ce programme.
Pour participer c'est facile, il suffit de s'inscrire sur le site et d’observer autour de chez vous les espèces que vous aurez choisi dans la liste proposée. Une fois vos observations réalisées, vous pourrez les saisir très simplement dans la base de données.
Chaque jour, vous pourrez visualiser vos observations et celles des autres participants sur des cartes dynamiques. Alors n'hésitez plus et devenez vous aussi« Observ'acteur » des changements climatiques!

Si vous rencontrez des problèmes lors de la prise en main du protocole ou si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous écrire à l’adresse suivante: contact@obs-saisons.fr


L'ODS en chiffres

Depuis sa création en 2006, 3015 personnes se sont inscrits sur le site et en 2013 vous êtes 145 observateurs à nous avoir fait parvenir 1452 données.

Nous vous en remercions et espérons qu'en 2014 vous serez encore plus nombreux à rejoindre l'Observatoire des Saisons car plus il y aura d'observateurs, plus il y aura d'observations. L’ensemble de vos données sera utilisé par les spécialistes du CNRS pour analyser les impacts des changements climatiques sur nos écosystèmes.

 

Etre informé et suivre l'actualité

Pour vous tenir informé, vous recevrez tous les mois la lettre d'actualité. A chaque nouveau printemps, la lettre d'information de l'ODS est là pour vous présenter les résultats des scientifiques.

Nous vous invitons à nous rejoindre sur nos réseaux Facebook et Twitter pour suivre l'actualité autrement. Et pour partager vos photos, le groupe ODS surFlickR est à votre disposition.

 

A lire en complément d'infos...

Rubriques Infos Atpv...

 

Les STADES de DEVELOPPEMENT des PLANTES sont des INDICATEURS d'ADAPTATION aux VARIATIONS CLIMATIQUES = STADES PHENOLOGIQUES

Les STADES de DEVELOPPEMENT des PLANTES sont des INDICATEURS d'ADAPTATION aux VARIATIONS CLIMATIQUES = STADES PHENOLOGIQUES

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11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 09:34

Qui est le CREA?

Le Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d’Altitude est un organisme de recherche spécialisé dans l’étude des milieux montagnards. Cette association à but non lucratif allie recherche d’excellence et partage des savoirs avec le grand public. Une volonté qui se concrétise notamment par la mise en place de programmes de science participative ouverts à tous.

1 - La recherche scientifique

Forêts de montagne, pelouses alpines, éboulis, zones glaciaires... Les écosystèmes d’altitude abritent un grand nombre d'espèces animales et végétales. Façonnées par l'altitude et les climats extrêmes, elles se sont adaptées de manière unique aux fortes contraintes de leur environnement. Une spécificité qui les rend encore plus sensibles aux perturbations provoquées par les activités humaines, et en fait des marqueurs précieux de l’impact de l’homme sur son environnement. La préservation de ce milieu naturel exceptionnel passe par une meilleure compréhension des mécanismes auxquels il est soumis. Un travail sur le long terme auquel le CREA contribue par ses recherches menées sur différents modèles animaux et végétaux.

2 - La diffusion des connaissances auprès du public

La recherche ne peut pas être menée indépendamment de notre société. C’est en partant de ce constat que le CREA a affirmé la volonté de tisser des liens entre le monde scientifique et le grand public. Un engagement qui se manifeste par une large diffusion de ses résultats (publications, expositions, animations) mais aussi par l’éveil à la démarche scientifique. En initiant des programmes de science participative, le CREA permet à chacun de collecter des données utiles aux chercheurs et de contribuer ainsi aux avancées de la science.
3 - Publications et exposition

Vous êtes curieux et souhaitez en apprendre plus, vous avez besoin de documentation ou d'une exposition pour un évènement ? Le CREA vous propose les outils qu'il édite pour le grand public en lien avec ses recherches.

PHENOCLIM programme scientifique et pédagogique lancé en 2004 et mis en place par le CREA (Centre de Recherche sur les Ecosystèmes d'Altitude) invite le public à mesurer l’impact du changement climatique sur la végétation en montagne.

 

Rubriques Infos Atpv...

COMPORTEMENT et ADAPTATION des SYSTEMES RACINAIRES DES PLANTES....

COMPORTEMENT et ADAPTATION des SYSTEMES RACINAIRES DES PLANTES....

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 08:24
DAISIE – Programme d’informations sur les espèces invasives…

Delivering Alien Invasive Species Inventories in Europe

 

DAISIE-copie-1.jpgL’homme désorganise et modifie les milieux…
Il est LE SEUL responsable des introductions des espèces invasives !...
Nous en mesurons de plus en plus, aujourd’hui les conséquences !... Mais, n’est-il pas trop tard pour éliminer les risques économiques et limiter les impacts de ces ENVAHISSEURS ?...
Tout proche de nous, nous observons les mutations et les accélérations de ces dégradations qui ne profitent qu’aux espèces « agressives » et « sans concurrence » !...
L’homme, pour son expansion économique a créé « les « couloirs de la mort » que sont tous les axes de déplacement (routes, canaux, transport aérien,) et c’est depuis ces zones que les espèces invasives « rayonnent » dans le silence le plus absolu !...
Depuis 50 ans !... L’aménagement du territoire n’a JAMAIS été réfléchi sur le long terme !...
C’est pour cela que nous n’avons fini d’en PAYER LES CONSEQUENCES !...

  

De nombreuses espèces manifestent des comportements invasifs en Europe, dont beaucoup d'espèces aquatiques. Début 2004, le conseil de l’Europe a publié une « Stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes» (dans le cadre de la Convention de Berne)

Le projet européen DAISIE[] a évalué pour 15 pays européens, de 2005 à 2008, l’importance des espèces exotiques établies en Europe (animaux, végétaux, champignons), avec pour la première fois une attention particulière portée aux invertébrés terrestres et aux champignons (travail coordonné par l'INRA = Institut National de la Recherche Agronomique).

Les chercheurs ont été surpris d’identifier 1 517 espèces exotiques (insectes surtout, mais aussi acariens, vers, mollusques terrestres) déjà établies en Europe. Cet inventaire n’est pas exhaustif, ces espèces étant souvent d'abord discrètes et difficiles à détecter que les animaux et plantes supérieures.
Selon l’INRA, en moyenne 19 espèces d’invertébrés exotiques supplémentaires se sont introduites et ont développé des populations viables à invasives en Europe chaque année pour la période 2000 à 2007.

C’est presque le double du taux moyen mesuré (10/an) en 1950 et 1975 !...

Fin 2008 sur environ 10.000 espèces invasives recensées en Europe, 11 % auraient un impact écologique et 13 % un impact économique.

L’Asie est devenue le premier continent d’origine, avant l’Amérique du Nord.

Moins de 10 % de ces organismes auraient été délibérément introduits (par exemple comme agents de lutte biologique). La majorité serait arrivée avec des marchandises ou passagers involontairement « contaminés ».
Le commerce des plantes ornementales et exotiques (sous toutes leurs formes) serait selon l’INRA une voie privilégiée d’invasion biologique.

L’étude montre que les milieux naturels riches en biodiversité semblent plus épargnés par les invasions, que les milieux « modifiés » par l’homme (champs, parcs et jardins, habitations).

Le réchauffement climatique semble avoir favorisé l’implantation croissante au moins dans l’Europe du sud d’espèces d’origine subtropicale ou tropicale.
Selon DAISIE, la majorité de ces espèces étudiées (1341 espèces, soit 86 % du total) ont été introduites involontairement par les importations de marchandises et la circulation des véhicules ou des hommes. 218 espèces (soit 14 % au moment de l'étude) ont cependant été introduites tout à fait intentionnellement, dans la quasi-totalité des cas à des fins de lutte biologiques et essentiellement pour l'horticulture et les cultures ornementales (468 espèces, soit 29 %), les évadées plus ou moins non intentionnelles (par exemple issues des serres (204 espèces, soit 13 %) suivent, devant les ravageurs des produits stockés (201 espèces, soit 12 %) et les « passagers clandestins » (95 espèces, soit 6 %), la forêt et les ravageurs des cultures (90 et 70 espèces, respectivement 6 % et 4 %).

Pour 431 espèces (soit 27 %), la voie d'introduction en Europe reste inconnue.

La voie « sans aide », c'est-à-dire de dispersion spontanée d'une espèce exotique dans une nouvelle région, ou à partir d'une zone d'origine ou d'une zone où elle a été récemment introduite est probable pour certains arthropodes en Europe continentale, bien que n'étant pas précisément documentés dans les données.

L'identification et l'alerte, ainsi que les moyens de fermer les « voies d'invasion » sont des éléments importants de toute stratégie visant à réduire la pression de dissémination des espèces invasives souvent de petite taille et involontairement introduites.

 

LA REUSSITE de la REDUCTION des  INTRODUCTIONS et des IMPACTS des ESPECES INVASIVES  sur nos ESPECES LOCALES  et nos ECOSYSTEMES exigent une coordination et une responsabilité INDIVIDUELLE et COLLECTIVE de TOUS les acteurs dans tous secteurs économiques…

Il faut TRES VITE redonner SA PLACE (la vraie !...) au monde végétal, sinon nous irons vers un échec économique et écologique SANS RETOUR POSSIBLE !...

AUX ARBRES CITOYENS !...



ALAIN BAERISWYL – ATPV Créations végétales…



3 en redlist rgb sitologo CITESlogo RAMSAR 

 

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 16:12

Le bois de vos terrasse est-il conforme aux normes techniques et légal vis-à-vis du commerce?...

Après l’article sur…

SURPRISE ECOLOGIQUE et ECONOMIQUE de L’EUROPE!...

Un réglement interdit le bois illégal en Europe

SURPRISE ECOLOGIQUE et ECONOMIQUE DE L'EUROPE!...

Et vous, vous en pensez quoi?...  Et beaucoup de questions depuis… Alors !...

 

Bonjour un peu plus d'infos...

La mise en place de labels existe, mais ces labels ne protègent pas les forêts et leur exploitation « globale » …

Pendant que 1 arbre est abattu « légalement » 3 autres sont coupés pour alimenter les régimes en place et les organisations politiques, économiques et professionnelles !...

Le CEMAGREF avait publié, il y a déjà 5 ans, une note pour indiquer que 69 % des bois tropicaux étaient alors illégaux en France!...

Alors, la faute à qui ?...

Tout simplement aux consommateurs  FRANÇAIS qui achètent ces bois !...

Et aux centrales d’achat qui « couvrent »  la REVENTE de ces produits !...

Il suffit de regarder et d’analyser les lames de terrasses en exotique pour voir que beaucoup proviennent d’arbres pluri-centenaires !...

Il n’existe « pas encore » de productions d’élevage pour soutenir la demande croissance des bois !...

Effectivement les lois et programmes du CITES, RAMSAR doivent protéger ces forêts !...

Le PEFC ET FSC est bidon !...

Après la Thailande, les Philippines, le Congo, le Cameroun, regardez-donc, la situation du BRESIL !... Où la destruction de sa forêt, via des réseaux organisés, permet d’installer du colza, du palmier à huile… Résultat pour produire un immense barrage est en cours !...

Et que dire de l’Australie !...

Pendant ce temps, en Sibérie, le MELEZE de la TOUNDRA est détruit par milliers d’hectares , les chênaies de Pologne ou de Roumanie idem, les forêts de Pins idem… Vendu pour la plupart comme des « bois locaux » ces essences sont transformées et vendues sur le marché français sans aucun respect des normes françaises !...

Voilà une petite partie de la situation des bois !... Et ce n’est pas tout !...

Et je fais très court !...

 251403 499169080093167 1886504784 n    Allons-nous continuer l'histoire?...

ATPV

Les plus vieux et plus grands arbres de la planète se meurent

BIODIVERSITE: Faisons le point!...

Commerce et Traçabilités végétales… A qui profite la désorganisation des marchés?...

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13 mars 2013 3 13 /03 /mars /2013 16:35
Faut-il croire cette SOUDAINE INITIATIVE?...
Lorsque l'on pense que dans la plupart des pays "tropicaux" les forêts sont dévastées pour produire de l'huile de palme, du colza ou pour construire et faire de la spéculation immobilière et agricole!...
Le marché français et un des marchés les plus porteurs en matière de vente et donc d'achat de bois tropicaux!...
Alors, les consommateurs sont FAUTIFS et que dire des DISTRIBUTEURS!... 
Depuis 60 ans la vente du bois tropical permet de soutenir les actions de certains gouvernements...
Alors, un texte de plus, pour "couvrir" qui?...

Mais, attention car la situation des "bois locaux" n'est pas meilleure!... INFORMEZ-VOUS!...

ATPV Infos...

logo-CITES.jpglogo-RAMSAR.jpg

Un réglement interdit le bois illégal en Europe

Le Règlement Bois de l’Union Européenne (RBUE) vient d’entrer en vigueur. Il interdit toute commercialisation de bois illégal sur le territoire européen, qu’il soit importé ou produit au sein de l’Union européenne et impose aux importateurs de mettre en place des systèmes de vigilance pour éviter son entrée sur le territoire européen. Les Etats membres devront garantir une application efficace du RBUE.

Bois illégal : réduire l’empreinte européenne
L’exploitation illégale de bois pèse lourd sur les écosystèmes forestiers, les populations locales et l’économie des pays producteurs : perte d’habitats forestiers et de leur biodiversité vitale pour les populations autochtones, perte de revenus pour le gouvernement et les populations locales. En 2004, la France importait 228 000 tonnes de bois rond gabonais (sur 1 millions de tonnes exportées). La même année, l’organisation Wood Ressource International estimait que l’exploitation illégale de bois représente 50% à 70% de l’exploitation totale de bois au Gabon. Face à ce constat, l’Union européenne a décidé de fermer ses frontières au commerce de bois illégal en adoptant le RBUE. L’UE n’est pas isolée dans cette initiative. Les Etats-Unis ont mis en place le Lacey Act qui interdit la possession et le commerce de bois illégal depuis 2008. L’Australie est également en train de réfléchir à la mise en place d’un règlement similaire au RBUE. Ces initiatives vont probablement actionner d’autres leviers afin de compléter un dispositif mondial de lutte contre le bois illégal et par conséquent de lutte contre la déforestation.

Une obligation de traçabilité pour les entreprises
A partir du 3 mars 2013, il est interdit de commercialiser du bois illégal et ses produits dérivés sur le marché de l’Union européenne. Les importateurs doivent vérifier le lieu de récolte des bois qu’ils commercialisent et le nom des espèces. Ils doivent également s’assurer que la récolte des bois importés s’est faite dans le respect de la législation en vigueur dans les pays concernés. Pour que ce règlement soit le plus efficace possible, il faut que tous les Etats membres mettent rapidement en place les mesures de contrôle. Ils doivent harmoniser les sanctions encourues pour commercialisation de bois illégal afin de ne pas créer de faille dans le système. La France est en train d’élaborer son plan de contrôle qui devra être appliqué au cours des mois et années à venir.

Pour Bruno Genty, Président de France Nature Environnement : « La mise en place du règlement bois marque un tournant pour le commerce de bois et de ses produits dérivés sur le marché de l’Union européenne. Le chantier de la Commission européenne n’est pas achevé. Elle doit préparer une extension de la liste des produits concernés par ce règlement, en particulier les papiers imprimés. ». 

04 mars 2013 -  Source= www.maison-bois.com 

 

A lire en complément d'informations...

Recul de la déforestation mondiale, malgré des taux alarmants dans de nombreux pays…

Quel temps fera-t-il en 2035, 2055 ou 2085?...

SECHERESSE MONDIALE 2012 = Un impact économique planétaire!...

Nos paysages, nos rivières, nos forêts, nos ecosystèmes tremblent!...

Commerce et Traçabilités végétales… A qui profite la désorganisation des marchés?...

IL FAUT CHANGER le COMPORTEMENT des CONSOMMATEURS!...

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 14:16

Quand le Sahel reverdit

 

Le Sahel est le théâtre d'une initiative surprenante. D'après de récentes études portant sur les tendances à long terme de l'agriculture et de l'environnement dans les régions densément peuplées de Maradi et de Zinder (Niger), la protection et la gestion de la régénération naturelle des arbres et des buissons ont suffi à faire reverdir quelque 5 millions d'hectares. Le Sahel, si ce n'est même l'Afrique, connaît donc sa plus grande transformation environnementale.

Les chercheurs avaient remarqué le verdissement des terres agricoles dans certains villages, mais ce n'est qu'en 2006 qu'ils ont saisi l'ampleur de ce phénomène, initié en 1985. Depuis, il a été mis en évidence par des images satellites à haute résolution combinées à des visites de terrain.

Au cours des 20 dernières années, 200 millions d’arbres ont poussé sur les champs cultivés au Niger. Alors que 20 ans auparavant, il n’y avait que 2 ou 3 arbres par hectare, sur les exploitations agricoles on en compte aujourd’hui 40, 60, voire plus de 100. Mais les agriculteurs n’ont pas planté ces arbres : ils ont simplement protégé les arbres et les buissons, dont la régénération s’est faite spontanément à partir de systèmes racinaires souterrains ou de graines retenues dans la couche arable. Le résultat est près de 20 fois supérieur à celui de tous les projets de plantation d’arbres au Niger. En effet, sur la même période, sur les 65 millions d’arbres plantés dans le cadre de ces projets, seuls 20 % en moyenne ont survécu. De plus, le coût est très faible pour les agriculteurs, car la régénération naturelle ne nécessite pas de pépinières d’arbres ou le transport des plants jusqu’aux sites de plantation.

 

350px-2002_african_fires_nasa.jpgQuelles sont les raisons de ce succès ?

Les sécheresses sahéliennes et la crise environnementale des années 1970 et 1980 ont poussé de nombreux agriculteurs à agir. Ils ont dû lutter contre la dégradation des terres ou émigrer. Une organisation non gouvernementale a lancé le processus au milieu des années 1980 en offrant une aide alimentaire aux agriculteurs durant deux années de sécheresse, en échange de la protection de la régénération naturelle. Les agriculteurs ont rapidement pris conscience des avantages du verdissement. Une enquête menée auprès d’environ 400 agriculteurs a montré que :

  • Les arbres réduisent la vitesse du vent. Le sable ne détruit donc plus les jeunes plants. Par conséquent, les agriculteurs ne plantent plus qu'une seule fois, au lieu de trois ou quatre auparavant ;
  • Certaines espèces d'arbres produisent du fourrage, permettant aux agriculteurs d'augmenter le nombre de leur bétail ;
  • Au lieu de servir de combustibles, tous les excréments sont utilisés sur les cultures, aidant à maintenir et améliorer la fertilité des sols ;
  • Les agriculteurs savent que certaines espèces, notamment Faidherbia albida, améliorent la fertilité du sol en fixant l'azote de l'air (selon leur densité et leur âge, ils peuvent fixer 80 à 90 kg par hectare) ;
  • Les femmes ne passent que 30 minutes par jour à ramasser du bois au lieu de 2 h 30 heures il y a 20 ans ;
  • Les arbres contribuent à la sécurité alimentaire : en cas de mauvaises récoltes, ils offrent des feuilles et des fruits comestibles ;
  • Pendant les années de sécheresse, les agriculteurs pauvres peuvent littéralement survivre en vendant du bois pour acheter de la nourriture ;
  • Les conflits entre éleveurs et agriculteurs ont diminué d’environ 80 % avec le reverdissement des terres : plus de ressources signifie plus à partager.

 

Un rapport publié par l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires estime que les nouveaux systèmes agro forestiers des 5 millions d’hectares reverdis produisent 500 000 tonnes supplémentaires de céréales par an, nourrissant 2,5 millions de personnes supplémentaires. Les arbres, par ailleurs, sont des capitaux immobilisés, favorisant la production agricole globale et réduisant ainsi la pauvreté rurale. Les nouveaux arbres produisent au moins 200 millions d’euros par an, revenant entièrement aux agriculteurs sous forme de produits ou de liquidités.

Ce processus de reverdissement agricole ne se limite pas à quelques régions du Niger. Le Sahel voit surgir de nombreux systèmes agro forestiers, grands et petits. C'est ainsi que les agriculteurs des plaines Seno, au Mali, entre le plateau Dogon et la frontière avec le Burkina Faso, s'efforcent de protéger et gérer des arbres sur 450 000 hectares. Environ 90 % des arbres ont moins de 20 ans. De même, après une visite des régions reverdies du Niger, les agriculteurs de la région de Kaffrine au Sénégal ont commencé à favoriser la régénération naturelle sur leurs terres. Environ 30 000 hectares sont déjà reverdis et l'initiative se répand comme une trainée de poudre.

 

L’African Re-greening Initiative [Initiative pour le reverdissement en Afrique] (ARI) oeuvre actuellement au Burkina Faso, au Mali et au Niger et souhaite étendre ce succès à d’autres pays africains. Sa stratégie consiste à organiser des visites d’étude entre agriculteurs, à engager un dialogue sur les politiques nationales, en particulier la politique agricole et la législation forestière, ainsi qu’à sensibiliser les médias nationaux et internationaux au reverdissement.

Le développement de l'agroforesterie accroît la production globale et crée des systèmes agricoles plus résistants à la sécheresse. Son faible coût en fait la seule option majeure pour les petits agriculteurs en Afrique, qui manquent de capitaux et de ressources. L'expérience montre que lorsque les agriculteurs se considèrent comme propriétaires de leurs arbres, ils n'hésitent pas à investir. Car, comme les agriculteurs du Tigray (Éthiopie) l'affirment : « Les arbres sont notre épine dorsale ».

 

Auteur : Chris Reij, African Re-greening Initiatives, Vrije Universiteit, Amsterdam

Source : Notre patrimoine commun - La planète que nous partageons

Auteur : Programme des Nations Unies pour l'Environnement

 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 06:32

Les chauves-souris, réservoir de virus réémergents

Mai 2012 - Fiches d'actualité scientifique  

Les chauves-souris sont porteuses de nombreuses maladies potentiellement réémergentes chez l’homme et les autres animaux. Une étude, réalisée en collaboration avec des chercheurs de l’IRD(1) et publiée dans Nature communications, révèle la menace planétaire qu’elles représentent. Les chiroptères s’avèrent en effet à l’origine des paramyxovirus, responsables entre autres de la rougeole, des oreillons et de nombreuses infections respiratoires, parmi les premières causes de mortalité infantile dans le monde. Ce sont ces petits mammifères volants qui auraient transmis ces agents infectieux à l’ensemble du règne animal.
Les chercheurs ont découvert 60 nouvelles espèces de paramyxovirus. Mais ils viennent surtout d’observer chez les chauves-souris des formes génétiquement très proches de paramyxovirus que l’on pensait spécifiques à l’homme. L’existence d’un tel réservoir animal compromet les espoirs d’éradication de certaines maladies humaines comme la rougeole. D’autres virus, tels que les fulgurants Hendra et Nipah qui sévissent en Asie et en Australie, ont également été observés en état de latence en Afrique. Les chiroptères doivent dès à présent être mis sous haute surveillance.

 

Rougeole, oreillons, pneumonie, grippe ou encore encéphalites chez l’homme, maladie de Carré chez le chien, peste des petits ruminants… sont autant d’infections dues à des virus de la même famille : les Paramyxoviridae.

Une vaste étude internationale, réalisée en collaboration avec des chercheurs de l’IRD et publiée dans la revue Nature communications, a permis la découverte de plus de 60 nouvelles espèces de ces dangereux agents infectieux, soit près du double de celles connues jusque-là. Cette famille de pathogènes extrêmement diversifiée touche tous les animaux, des canidés aux volailles, en passant par les bovins ainsi que l’homme. Pas facile dans ces conditions de déterminer de quel hôte proviennent ces virus. Mais grâce à un échantillonnage mondial, l’équipe de recherche vient de découvrir leur origine : les chauves-souris.

 

Tous les indices concordent

Les virologues ont réuni près de 10 000 échantillons d’animaux, dont près de 90 espèces de chiroptères provenant d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Europe. Grâce à des analyses de sang et d’organes, ils ont pu observer la grande diversité génétique des paramyxovirus chez ces petits mammifères. Cela suggère que ces agents infectieux ont eu le temps de beaucoup évoluer chez les chauves-souris au cours de l’Histoire. Ils sont donc présents de très longue date chez ces dernières. De plus, les scientifiques les ont découverts chez toutes les espèces connues de chiroptères à travers le monde. Cette répartition planétaire signifie qu’il s’est produit une diffusion de continent à continent à partir d’un ancêtre commun et que ces hôtes volants sont porteurs depuis des millénaires.

Enfin, les biologistes ont trouvé dans les organes des chauves-souris quasiment tous les genres de la famille des paramyxovirus, ce qui n’est pas le cas chez les autres animaux. Une telle représentativité virale confirme que ce sont bien elles qui sont à l’origine de l’infection de l’ensemble du règne animal. Pour apporter la preuve ultime, les chercheurs ont testé la probabilité que chaque genre – chiroptères, rongeurs, oiseaux, humains, canidés ou bovins – ait été la source de la contamination. D’après la phylogénie des paramyxovirus – c’est-à-dire en quelque sorte leur arbre génétique –, la probabilité de transfert est la plus forte depuis les chauves-souris vers les autres animaux.

 Suite…  Sur le site de l’ IRD = INSTITUT de RECHERCHE pour le DEVELOPPEMENT…

http://www.ird.fr/la-mediatheque/fiches-d-actualite-scientifique/403-les-chauves-souris-reservoir-de-virus-reemergents

 

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2011: Année de la CHAUVE-SOURIS

DECOUVERTE de nouvelles espèces = ADAPTATION et SPECIALISATION

Le régime alimentaire modifie les espèces!...

 

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