Delivering Alien Invasive Species Inventories in Europe
L’homme désorganise et modifie les milieux… Il est LE SEUL responsable des introductions des espèces invasives !... Nous en mesurons de plus en plus, aujourd’hui les conséquences !... Mais, n’est-il pas trop tard pour éliminer les risques économiques et limiter les impacts de ces ENVAHISSEURS ?... Tout proche de nous, nous observons les mutations et les accélérations de ces dégradations qui ne profitent qu’aux espèces « agressives » et « sans concurrence » !... L’homme, pour son expansion économique a créé « les « couloirs de la mort » que sont tous les axes de déplacement (routes, canaux, transport aérien,) et c’est depuis ces zones que les espèces invasives « rayonnent » dans le silence le plus absolu !... Depuis 50 ans !... L’aménagement du territoire n’a JAMAIS été réfléchi sur le long terme !... C’est pour cela que nous n’avons fini d’en PAYER LES CONSEQUENCES !...
De nombreuses espèces manifestent des comportements invasifs en Europe, dont beaucoup d'espèces aquatiques. Début 2004, le conseil de l’Europe a publié une « Stratégie européenne relative aux espèces exotiques envahissantes» (dans le cadre de la Convention de Berne)
Le projet européen DAISIE a évalué pour 15 pays européens, de 2005 à 2008, l’importance des espèces exotiques établies en Europe (animaux, végétaux, champignons), avec pour la première fois une attention particulière portée aux invertébrés terrestres et aux champignons (travail coordonné par l'INRA = Institut National de la Recherche Agronomique).
Les chercheurs ont été surpris d’identifier 1 517 espèces exotiques (insectes surtout, mais aussi acariens, vers, mollusques
terrestres) déjà établies en Europe. Cet inventaire n’est pas exhaustif, ces espèces étant souvent d'abord discrètes et difficiles à détecter que les animaux et plantes supérieures.
Selon l’INRA, en moyenne 19 espèces d’invertébrés exotiques supplémentaires se sont introduites et ont développé des populations viables à invasives
en Europe chaque année pour la période 2000 à 2007.
C’est presque le double du taux moyen mesuré (10/an) en 1950 et 1975 !...
Fin 2008 sur environ 10.000 espèces invasives recensées en Europe, 11 % auraient un impact écologique et 13 % un impact économique.
L’Asie est devenue le premier continent d’origine, avant l’Amérique du Nord.
Moins de 10 % de ces organismes auraient été délibérément introduits (par exemple comme agents de lutte biologique). La majorité
serait arrivée avec des marchandises ou passagers involontairement « contaminés ».
Le commerce des plantes ornementales et exotiques (sous toutes leurs formes) serait selon l’INRA une voie privilégiée d’invasion biologique.
L’étude montre que les milieux naturels riches en biodiversité semblent plus épargnés par les invasions, que les milieux « modifiés » par l’homme (champs, parcs et jardins, habitations).
Le réchauffement climatique semble avoir favorisé l’implantation croissante au moins dans l’Europe du sud d’espèces d’origine
subtropicale ou tropicale.
Selon DAISIE, la majorité de ces espèces étudiées (1341 espèces, soit 86 % du total) ont été introduites involontairement par les importations de marchandises et la circulation des véhicules ou
des hommes. 218 espèces (soit 14 % au moment de l'étude) ont cependant été introduites tout à fait intentionnellement, dans la quasi-totalité des cas à des fins de lutte biologiques et
essentiellement pour l'horticulture et les cultures ornementales (468 espèces, soit 29 %), les évadées plus ou moins non intentionnelles (par exemple issues des serres (204 espèces, soit 13 %)
suivent, devant les ravageurs des produits stockés (201 espèces, soit 12 %) et les « passagers clandestins » (95 espèces, soit 6 %), la forêt et les ravageurs des cultures (90 et 70 espèces,
respectivement 6 % et 4 %).
Pour 431 espèces (soit 27 %), la voie d'introduction en Europe reste inconnue.
La voie « sans aide », c'est-à-dire de dispersion spontanée d'une espèce exotique dans une nouvelle région, ou à partir d'une zone d'origine ou d'une zone où elle a été récemment introduite est probable pour certains arthropodes en Europe continentale, bien que n'étant pas précisément documentés dans les données.
L'identification et l'alerte, ainsi que les moyens de fermer les « voies d'invasion » sont des éléments importants de toute stratégie visant à réduire la pression de dissémination des espèces invasives souvent de petite taille et involontairement introduites.
LA REUSSITE de la REDUCTION des INTRODUCTIONS et des IMPACTS des ESPECES INVASIVES sur nos ESPECES LOCALES et nos ECOSYSTEMES exigent une coordination et une responsabilité INDIVIDUELLE et COLLECTIVE de TOUS les acteurs dans tous secteurs économiques…
Il faut TRES VITE redonner SA PLACE (la vraie !...) au monde végétal, sinon nous irons vers un échec économique et écologique SANS RETOUR POSSIBLE !...
AUX ARBRES CITOYENS !...
ALAIN BAERISWYL – ATPV Créations végétales…