19 avril 2013
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Depuis 1999 ET la première tempête importante, les
composantes de nos climats mettent EN DANGER nos cultures, les ressources en eau, , l’équilibre de nos territoires et la gestion de notre patrimoine arboré planétaire!...
Ces 15 dernières années, nous pouvons observer que les variations du climat sont de plus en plus répétées!... Et les amplitudes thermiques et
hygrométriques sont de plus en plus fortes par excès ou par manque !...
La fréquence de nos dates historiques sur les "records de pluies, vents, températures, froids, neige", est
périodiquement battue!...
Les conséquences dans nos campagnes, nos forêts, nos jardins sont visibles… Les espèces végétales et animales et les
écosystèmes ont de moins en moins de temps de réagir, s’adapter, se protéger entre chaque évènement… Il devient difficile de relever ce nouveau défi climatique!...
Dans tout notre territoire, nos villes, nos forêts, nos rivières; aujourd'hui le « désordre » remplace le
calme d'une "plénitude climatique" dont a besoin la symbiose "végétal-animal" pour se développer!...
Les espèces "fragiles" déclinent au profil des espèces agressives et envahissantes!...
Dans le silence des saisons, les blessures climatiques sur les plantes et les biotopes éliminent les espèces qui ne
sont pas capables de s’adapter rapidement!...
Et les parasites de blessures finissent par éradiquer progressivement certaines plantes !...
L’orme, le chêne, les pins, le chataignier sont en danger !...
Le robinier, l’ailanthe, le peuplier, les saules prennent de plus en plus les espaces
« libres »
Les digitaires, les sétaires, l’armoise, les plantains, les composées, occupent les espaces cultivés…
La biodiversité, les associations, les symbioses végétales et animales ainsi que l'endémisme sont en
danger!...
A qui profite ces "blessures climatiques sur nos
écosystèmes et nos arbres"!...
Aux parasites de blessures qui trouvent des environnements "perméables" et "attractifs" pour leur développement...
Aux plantes "envahissantes" et "pionnières" qui se multiplient rapidement sans concurrence de "plantes
locales"...
Aux espèces végétales et animales aux cycles de vie courts !...
Aux espèces végétales et animales aux capacités de reproduction importantes !...
Aux espèces végétales et animales aux régimes alimentaires contrastés !...
Pas aux plantes de montagnes aux besoins en froids spécifiques !...
Pas aux plantes aux cycles de développement longs!...
Pas aux plantes de climats tropicaux aux besoins en températures et d’humidité constants !...
Pas aux plantes de déserts trop fragiles !...
Par élimination le climat va accélérer la sélection des espèces résistantes…
Les plus endémiques, les plus spécifiques, les plus grandes vont disparaître !...
L’appauvrissement de la biodiversité va engendrer l’augmentation et l’accélération de la disparition des espèces et
des équilibres !...
Donc, épisodiquement, et ce, sur des cycles courts et fréquents, de nouveaux ravageurs vont provisoirement prendre la
place d’espèces locales !...
Mais, alors comment faire pour limiter voir inverser ce DESORDRE CLIMATIQUE ?...
A cause des VARIATIONS CLIMATIQUES, le DESORDRE VEGETALE et ANIMAL et les changements de nos
écosystèmes sont BIEN EN ROUTE !...Et l’homme, le SEUL RESPONSABLE, pourra t-il INVERSER le scénario qu’il a lui-même écrit ?...
Mais, une autre question mérite d’être posée !...
Aujourd’hui, en 2013, nous considérons que toutes les plantes présentent en FRANCE sont des espèces « devenues locales » dumoins
« visuellement » !...
Mais combien d’entre-ellles sont REELLEMENT DES ESPECES LOCALES de nos régions, de nos villes et de nos
territoires ?...
Si l’on regarde, de plus prêt, es-ce que « TOUT SIMPLEMENT » les premières plantes victimes
de ces variations climatiques ne sont-elles pas celles mise en place dans nos paysages sans aucune réflexion
sur leur devenir depuis ces 50 à 60 dernières années !...
A vous de voir !...
ALAIN BAERISWYL – ATPV
Concept…
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PARASITISME...