Produits phytosanitaires : STOP ou ENCORE ?...

La consommation des produits phytosanitaires au jardin a atteint des records ces dernières années… Pourtant, dans cette nouvelle ère du bio-environnement il est urgent d’y remédier…

Dans nos jardins d’agrément le praticien utilise systématiquement les produits chimiques : fongicides, insecticides, herbicides et engrais pour résoudre ses problèmes…  Alors que, 8 fois sur 10, la plante est victime d’un dysfonctionnement (par excès ou par manque  liè à l’eau, l’oxygène, aux tailles brutales, aux sécheresses et aux mauvais choix culturaux (traitements inefficace, exposition des plantes inappropriée) … Comme pour les médicaments que nous utilisons pour nos maladies, l’utilisation des produits phytosanitaires au jardin est réconfortante pour le praticien mais destructrice pour les milieux et le « biotope local ! »

Comme pour la consommation d’antibiotique chez l’homme, l’emploi des produits chimiques pour (contre) les végétaux  reste une solution dite « facile » et « rapide »…

Pourtant, pour nos plantes,  l’application et l’emploi répété des molécules chimiques provoquent des dégâts souvent irréversibles sur la flore et la faune visible et invisible du sol et sous sol…  Cet « environnement direct »  sert d’équilibre et de développement  au système racinaire de nos arbres, arbustes et fleurs…

En pensant soigner son jardin d’agrément, l’amateur finit par détruire petit à petit, le milieu de la plante qu’il pense traiter… Et donc la rend plus « malade encore » car plus sensible et plus réceptive aux agents climatiques et parasitaires.

Il faut redire et insister que si ces produits phytosanitaires existent, c’est qu’ils correspondent à une utilisation professionnelle précise, réfléchie, et respectueuse de l’environnement de l’utilisateur et de la plante à traiter.

Ces molécules, lorsqu’elles sont bien positionnées, font partie d’une stratégie et d’une thérapie… Et sont l’ultime solution qu’il faut envisager pour les professionnels de la production végétale…

Ne pas oublier que c’est le consommateur qui « impose » un cahier de production AUX FRUITS et LEGUMES PARFAITS !...

La moindre bosse, décoloration, tâche épidermique provoque un rejet d’achat !...

L’éducation du consommateur COMME la responsabilité des professionnels est à REFAIRE !...

Les impératifs des producteurs de plantes (quantités + qualités + conservation + transport) ne sont pas les mêmes que ceux du « jardinier particulier » en auto consommation…

Pour le « simple amateur » de plantes et de jardins, Il existe bon nombre de méthodes culturales qui doivent être « les solutions du jardin», et retrouver la notion de plaisir, de conservation et de goût extrême des produits !...

Il faut une réglementation,  une application et des contrôles PLUS STRICTES pour ENCADRER et RESPONSABILISER tous LES ACTEURS de la CONSOMMATION des produits chimiques !...

 ATPV Infos…  -  http://vegetal-design.com 

La racine: conditionne le comportement général de l'arbre...

Mieux me connaître!...

Nos espaces verts sont trop PROPRES !...

Collection végétale - ROSIERS: des formes, des couleurs, des parfums...