Les pelouses, les massifs, les allées les arbres sont trop conditionnés par la main de l’homme…
Le maintien d’un esthétisme « démesuré » et d’une « surconsommation » d’interventions techniques, manuelles et mécaniques ne correspond plus à la fois aux critères de rationalisation des coûts et des aménagements des espaces verts et à la demande et les orientations de la gestion durable des ces surfaces !...
Le toujours tondre plus, tailler plus, élaguer ou désherber plus ne correspondent plus à la demande !... Les plantes conditionnées et dirigées par l’homme sont plus fragiles, et plus consommatrices d’eau et d’espaces !...
Alors il va être difficile de passer d’une situation du « tout consommable et excessif » à une « approche mesurée et économique !... »
Car, de nombreuses villes manquent de conseils techniques « indépendants » des réseaux classiques de ventes conditionnées par les distributeurs de produits !...
Il faut pour cela qu’elles créaient leur indépendance en formant, en éduquant, en écoutant, en essayant les nouvelles méthodes de gestion durable !...
C’est l’approche globale qui est difficile !...
L’image de la ville, la valorisation humaine et technique du personnel des espaces verts, le rendu et les résultats rapides, la souplesse et le confort moral des conditions de travail, le plaisir et la satisfaction des habitants, la propriété d’appartenance à un service technique novateur sont les plus grands atouts de cette approche globale plus « naturelle et plus humaine» et moins énergivore…
Car en rendant service à sa commune, et à ses habitants, c’est TOUT SIMPLEMENT nos métiers d’espaces verts que nous revalorisons !...
Les villes doivent redevenir exemplaires ET plus humaines !…
La «mise en place » des AGENDAS 21, de la « Charte de l’arbre » ou bientôt de la norme 26000 ne correspondent à rien, sinon à cumuler du papier sur du papier !...
Le fleurissement urbain, la gestion durable, le concept des éco quartiers doivent faire place uniquement aux bien être des habitants dans leur quartiers, leur centre ville…
Il faut d’abord replacer l’homme, l’habitant, et le consommateur dans le contexte d’une consommation « locale puis globale! »…
Il faut créer et recréer des points et des lieux de vie, d’échanges et de prétextes de rencontre « non virtuelle »!... Les jardins « familiaux » et squares de quartiers, les parcs et forêts urbaines, les espaces de jeux et de loisirs arborés… doivent reconquérir RAPIDEMENT nos villes !...
N’oubliez JAMAIS que le végétal est le moteur indispensable de nos sociétés !...
ALAIN BAERISWYL – ATPV Infos...
PLATANES: Bilan d'une mort annoncée!...