Les FORETS sont trop PROPRES !...
Les arbres partiellement morts, creux et tombés au sol participent à la multiplication de la biodiversité…
Le maintien d’arbres morts ou vieillissants voir tombés au sol ont un rôle positif sur la biodiversité et la santé des forêts. Les arbres âgés comme ceux ayant subis les tempêtes peuvent être conservés à l’état isolé mais aussi en bouquets, voire sur des surfaces choisies (inaccessibles) dans nos bois et forêts.
En îlots, au sol ou en isolés les arbres morts ou à cavités ont leur utilité…
Sans entraver l’exploitation nécessaire de nos forêts, la présence d’éco systèmes saints et équilibrés (arbres saints et productifs économiquement) à côté d’éco systèmes en phase terminale et dynamique (arbres morts) donnent une énergie positive à la fois aux chablis et à tous les intervenants écologiques aériens et souterrains (faunes et flores) de l’ensemble de la forêt !....
Dans le milieu « plus naturel » et notamment sur les zones difficiles voir inaccessibles pour la mécanisation et donc l’exploitation des arbres, la présence et l’imbrication de ces 2 combinaisons de production et de « mort naturelle » améliorent la qualité et les rendements des végétaux produits !...
Le partage des zones exploitées côtoyant des zones naturelles va permettre d’envisager une gestion durable de l’ensemble du massif… Car les zones improductives « matériellement parlant » vont devenir le siège de germination de nouveaux arbres, qui au contact d’un sol redevenu très riche en matières organiques et en vie du sol vont évoluer très rapidement et prendre une place de choix dans la forêt !...
Les peuplements abandonnés « volontairement » à leur libre évolution jusqu’à leur mort va donc servir de « centre de propagation » et de « régénération » de l’ensemble du massif…
C’est l’auto gestion qu’il faut créer ou recréer !...
L’expérience et la gestion technique et écologique montrent que le renouvellement naturel de la forêt est assuré : les jeunes arbres côtoient les vieux arbres.
La surface de ces îlots variant de quelques mètres carrés à quelques ares ou hectares, ce concept trouve pleinement son sens dans toutes les forêts, quelques soient leurs surfaces !...
Dans les parcelles faibles, ou sur les forêts trop propres, l’homme peut amorcer techniquement le processus par le broyage de bois laissé au sol et en laissant des branches et troncs creux, voir en condamnant 5 à 10 % de la surface sans intervention !...
La structure de la propriété privée est quant à elle caractérisée par de petites superficies, où le mélange taillis-futaie est la forme de peuplement la plus répandue. De ce fait, la recommandation la plus acceptable et simple à suivre est de conserver un maillage, aussi bien réparti que possible de 2 à 6 arbres sénescents ou à cavités par hectare.
Côté parasitisme, les « foyers » de végétaux morts et attaqués par les bactéries, champignons, algues, lichens, invertébrés, insectes et végétaux divers s’auto régulent en devenant progressivement des éco systèmes individuels très organisés !... De plus, cette dynamique sa s’étendre rapidement à l’ensemble du massif où la sélection et l’élimination des plantes fragiles va permettre de renforcer le développement des autres sujets !... C’est « en quelque sorte » le retour au principe des forêts primaires !...
Une forêt gérer en GESTION DURABLE est bénéfique pour l’exploitant, pour la filière bois, pour le promeneur, et pour la biodiversité !....
De sa germination, à sa mort l’arbre RESTE l’acteur MOTEUR de la biodiversité !...
ALAIN BAERISWYL – ATPV… http://atpv.infos.over-blog.com