ARBRES FRUITIERS = Achat conditionné OU Achat « cœur de cœur » ?...
VICTIME d’idées fausses, l’arbre fruitier demande de la technicité, de la pratique et des connaissances !...
Pour retrouver du « plaisir » de produire et de consommer des fruits, il faut que les filières végétales réorganisent et contrôlent la qualité des arbres fruitiers vendus aux amateurs !...
Un état des lieux alarmant pour la profession !...
Lorsque l’on vient d’acquérir un terrain, ou que l’on finit de construire et que l’on recherche à mettre en place ses premiers arbres, souvent ce sont les arbres fruitiers que le nouveau propriétaire choisit EN PREMIER…
La production, sa production de cerises, de pommes, de prunes est le premier « symbole » fort d’appartenance et de valorisation de sa propriété.
Mais, souvent, et très rapidement (En quelques mois ou dès les premières fleurs et fruits) les premiers ennuis apparaissent : les feuilles tombent et sèches en fin de printemps, les maladies et parasites occasionnent les premiers dégâts, les branches sèchent, les fruits ne grossissent pas, l’arbre ne pousse plus, les fruits tombent avant de mûrir…
Alors par d’épit, et en écoutant les voisins ou la famille, l’ami ou l’éternel jardinier ; on s’adresse alors vers des magasins de ventes de « produits » ou de plantes pour acheter ET trouver les solutions!... Sous les recommandations commerciales, et après avoir acheté engrais, produits phytosanitaires, mastics, produits bio et naturel : l’apprenti jardinier applique, traite, soigne, fertilise alors ses arbres !...
L’effet « psychologique » faisant foi !... D’un coup, l’arbre (ou le praticien ?...) va mieux !...
Au bout de 3 à 5 semaines tout recommence, et la situation sanitaire du pommier, du prunier, du poirier devient critique …
C’est alors, que l’on recommence à traiter plus, à soigner d’avantage, à engraisser copieusement !...
En répétant les interventions, les « solutions miracles » et par découragement !...
Et ce qui devait arriver !... Arrive !...
L’arbre meurt !...
Souvent, pour éviter d’affronter la réalité, on replante TOUT de SUITE un nouvel arbre (sous les conseils commerciaux « du moment » pour EVITER l’échec personne) l !...
Et quelques années plus tard, les résultats sont IDENTIQUES : ECHEC total… Et écœurement face aux arbres fruitiers !
La faute, à l’arbre et aux trop nombreux soins qu’il faut faire !...
A u bilan : 5 à 8 années perdues (en moyenne !) pour espérer avoir le plaisir de produire ses propres fruits et consommer ses tartes, ses confitures…
Souvent, devant cette situation c’est la remise en cause de l’arbre fruitier et son image qui est remis en cause !...
Voici une série de questions (non exhaustive !) à se poser !
MAIS, les bonnes interrogations ne sont-elles pas TOUT SIMPLEMENT dans les choix de départ ?...
Avons-nous choisi la bonne variété ?...
Connaissons-nous les besoins réels de la variété que l’on plante ?...
Quels sont les soins réels de mon arbre?...
Que demande mon arbre pour pousser ?...
Qu’a-t-il besoin pour produire des fruits de « qualité amateur » ?...
Faut-il le tailler ?...
Faut-il le traiter ?...
Quels sont les risques parasitaires ?...
Quel espace mon pommier, mon abricotier, mon poirier a t-il besoin pour produire annuellement ?...
Est-il auto-fertile ?...
Comment se comportent ses racines ?...
Quels est son porte-greffe ?...
Quelle hauteur va faire mon arbre ?...
Comment choisir la « bonne variété » ?...
Dois-je prendre une variété ancienne ?...
Variété ancienne OU variété moderne : Quelles sont les différences ?...
Quelles sont les méthodes de lutte culturales et naturelles à pratiquer ?...
Une cerise de 9 ou 11 grammes, une pomme de 150 grammes belle à croquer et savoureuse à consommer es possible ?...
Comment éviter des feuilles qui tombent en juin, alors que mon arbre est en fruits ?...
Comment et Où acheter un arbre de qualité ?...
Existe-t-il une traçabilité variétale, du porte-greffe ?...
Quelles sont les relations : Feuilles – Fruits – Rameaux - Racines
BILAN ALARMANT: A force de faire du « commerce » avec et autour de l’arbre fruitier, non seulement l’amateur de fruit s’est découragé de posséder ses propres arbres, mais en plus, bien aidé par de TROP NOMBREUSES fausses informations, il est devenu très suspicieux des fruits qu’il consomme ET des filières professionnelles de productions fruitières qui respectent depuis longtemps une traçabilité de production !...
D’autres articles feront suite prochainement !...
ALAIN BAERISWYL - ATPV Infos…