Après des années de coupes, de commerces "parallèles" et d'une filière incapable de se structurer pour assurer "son" avenir, les bois exotiques sont en danger "réel" de disparaître des circuits de ventes...
A force, de croire, que la ressource commerciale est inépuisable, et de "proposer" à n'importe quel prix des essences "paradisiaques" pour n'importe qu'elle situation!....
Les "commerçants" du bois arrivent au bout d'un cycle, où lorsque l'on puisse massivement et sans contrôle sur une ressource vivante et qui ne se régénère que sur 50 voir 60 ans, alors c'est la FIN qui approche!...
IL EST "SANS DOUTE" TROP TARD de réagir durablement, car les forêts ASIASTIQUES, AFICAINES et SUD AMERICAINES sont déjà dans un système de surexploitation massif!....
Les ENORMES stockages des grumes de ces espèces, en EUROPE, EN CHINE, et au USA vont "sans doute" fournir pour les 3 prochaines années ces essences sur les marchés du bois internationaux mais APRES?...
Les filières "obscures" vont travailler encore mais les "vrais industriels" du bois vont réagir comment?...
https://www.lecommercedubois.org/actualites/886/cites-vers-une-inscription-du-cumaru-de-l-ipe-de-l-acajou-d-afrique-et-du-padouk-a-l-annexe-ii-question
La procédure de la CITES indique que chaque proposition d'espèce est traitée par un comité préliminaire, avec la possibilité d'être avancée pour un examen final en session plénière à la fin de la conférence, le 25 novembre ou aux alentours. Néanmoins, le Comité a approuvé des propositions visant à ajouter l'Ipe et le Cumaru à l'Annexe II de la CITES avec une période de mise en œuvre prolongée à 24 mois, et à ajouter l’Acajou d’Afrique et le Padouk à l’annexe II avec un délai de mise en œuvre standard de 90 jours.
Ipe : L'Ipe a été un débat controversé, avec une opposition menée principalement par le Brésil et la Bolivie, et un soutien venant principalement de la Colombie, de l'UE et de l'Argentine. Après de nombreux allers-retours procéduraux, l'Ipé a été inscrit sur la liste par un vote de 86 voix pour, 17 voix contre et 18 abstentions. Les États-Unis se sont opposés. On s'attend à ce que l'assemblée plénière approuve la semaine prochaine la proposition modifiée d'inscrire l'ipé à l'annexe II avec une période de mise en œuvre de 24 mois.
Cumaru : La discussion sur le Cumaru a été encore plus longue que celle sur l'Ipe, les parties ayant demandé un délai supplémentaire pendant la nuit pour essayer de trouver un compromis. L'opposition était menée par le Brésil, la Bolivie et la Guyane. La Colombie, l'UE, le Panama et le Royaume-Uni ont apporté leur soutien. Le débat a été très controversé, et les parties ont débattu de la liste ainsi que de la période de mise en œuvre. Le Pérou a suggéré une période de mise en œuvre de 24 mois, plusieurs autres ont indiqué 18 mois, et l'UE a suggéré 12 mois, tandis que le Royaume-Uni a maintenu la période de mise en œuvre traditionnelle de 90 jours. Le président a demandé aux parties de soutien de discuter durant la nuit de la manière de trouver un compromis, et tôt hier matin, les parties de soutien ont accepté une période de mise en œuvre de 24 mois. La proposition d'ajouter le Cumaru à l'annexe II de la CITES avec une période de mise en œuvre de 24 mois a été approuvée par un vote de 74 en faveur, 13 contre et 18 abstentions. Les Etats-Unis se sont opposés. On s'attend à ce que l'assemblée plénière approuve la semaine prochaine la proposition modifiée d'inscrire le Cumaru à l'annexe II avec une période de mise en œuvre de 24 mois.
Khaya : Le 18 novembre, le Comité a examiné une proposition visant à ajouter le genre Khaya spp. à l'Annexe II de la CITES. L'Union européenne, l'un des pays ayant proposé l'inscription, a ouvert la discussion en indiquant qu'elle serait ouverte à une période de mise en œuvre de 12 mois, mais malheureusement, aucune nation n'a indiqué qu'elle était favorable à une période de mise en œuvre prolongée. Comme les motions ne peuvent être présentées que par les délégations des nations la période de mise en œuvre standard de 90 jours devrait être maintenue.
Padouk : Lors de l'examen de la proposition d'inclure les populations africaines du genre Pterocarpus spp. à l'annexe II, un certain nombre d'États de l'aire de répartition ont partagé leur soutien à la proposition sans qu'aucun État n'indique son opposition. En conséquence, la proposition a été adoptée par consensus, avec la période normale de mise en œuvre de 90 jours.
Résumé : Une liste complète des espèces de bois ajoutées à la CITES est incluse ci-dessous avec leurs périodes de mise en œuvre respectives (comptées à partir du jour de l'adoption par la plénière de la CdP19 de la CITES, attendue à la fin de la semaine prochaine) :
L'annotation #17 couvre les grumes, le bois scié, les feuilles de placage, le contreplaqué et le bois transformé.
Dipteryx spp. (Cumaru) avec l'annotation #17 - 24 mois
Handroanthus spp./Roseodendron spp./Tabebuia spp. avec l'annotation #17 - 24 mois
Khaya spp. populations africaines avec l'annotation #17 - 90 jours
Pterocarpus spp. (Padouk) Populations africaines avec l'annotation #17 - 90 jours
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (en anglais Convention on International Trade of Endangered Species, CITES)
RAPPEL CITEC / Annexe II Source WIKIPEDIA
Les Annexes I, II et III de la CITES sont des listes où figurent des espèces bénéficiant de différents degrés ou types de protection face à la surexploitation.
L'Annexe II est la liste des espèces qui, bien que n'étant pas nécessairement menacées actuellement d'extinction, pourraient le devenir si le commerce de leurs spécimens n'était pas étroitement contrôlé. Elle comprend aussi ce qu'on appelle les « espèces semblables », c'est-à-dire celles dont les spécimens commercialisés ressemblent à ceux des espèces inscrites pour des raisons de conservation (article II, paragraphe 2, de la Convention1). Le commerce international des spécimens des espèces inscrites à l'Annexe II peut être autorisé. Quand c'est le cas, un permis d'exportation ou un certificat de réexportation est délivré ; un permis d'importation n'est pas nécessaire. Les autorités chargées de délivrer les permis et les certificats ne devraient le faire que si certaines conditions sont remplies mais surtout si elles ont l'assurance que le commerce ne nuira pas à la survie de l'espèce dans la nature (article IV de la Convention2).
ATTENTION, car avec les changements climatiques, des essences de bois "plus locales" risquent aussi d'être SERIEUSEMENT EN DANGER si une gestion PROPRE et réellement durable n'est pas mise en oeuvre!...
ALORS, le "TOUT BOIS" est-il est danger?...