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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 11:18
LES ECHANGES INTERNATIONAUX VONT ACELERER l'introduction de nouvelles espèces invasives dans nos territoires...

LES ECHANGES INTERNATIONAUX VONT ACELERER l'introduction de nouvelles espèces invasives dans nos territoires...

12 espèces invasives qui coûtent (très) cher à la France

Publié le 03-10-2015 – Source SCIENCE AVENIR

38 millions d’euros, c’est ce que coûterait chaque année France la lutte contre les espèces animales et végétales invasives. Une évaluation vraisemblablement minorée.

COMPÉTITION.

Une fois qu’elles sont là, comment s’en débarrasser ?

Et quelles sommes y consacrer ?

Le Commissariat général au développement durable (CGDD) s’est lancé dans une évaluation des coûts de la lutte contre l’ambroisie, le moustique tigre, le cochon sauvage ou encore la jussie en France (métropole et outre-mer). Cette lutte est essentielle pour les espèces locales. Les invasives modifient en effet l’écosystème dans lequel elles se sont introduites, entrent en compétition pour l’eau et les nutriments avec les espèces indigènes, voire les détruisent, quand elles ne s’hybrident pas avec elles. Le CGDD s’est attachée à évaluer les actions menées en amont : études scientifiques de connaissances de l’invasif, essais techniques pour son éradication et actions de destruction. Les coûts en aval comprennent les nuisances sur les infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, les pertes agricoles et forestières, les coûts sanitaires pour la santé humaine et les campagnes de sensibilisation du public.

600 espèces s'installent en métropole et dans les DOM

OUTRE-MER. L’Union européenne a comptabilisé 1500 espèces invasives entraînant une dépense estimé à 12,5 milliards d’euros par an. Aussi, les 38 millions d’euros avancés par le CGDD pour les 600 espèces s’installant en métropole et dans les départements et collectivités d’outre-mer paraissent bien faibles. 19 millions d’euros seraient ainsi consacrés à la lutte, et les dommages occasionnés atteindraient la même somme. L’outre-mer occupe une place bien particulière puisqu’il représente 68 % des dépenses contre 32% pour la métropole. Trois territoires concentrent à eux seuls la moitié des dépenses nationales : La Réunion, la Nouvelle-Calédonie et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF, regroupant les Kerguelen, Crozet et les îles Éparses). Ces territoires insulaires abritent une faune et une flore endémiques particulièrement fragiles. Une espèce invasive y a donc un impact fort sur la biodiversité. La Réunion compte ainsi 32 espèces très invasives et 62 dont l’impact est plus modéré. Le cas des TAAF illustre un phénomène étonnant : à l’exception du moustique tigre, de l’ambroisie et du frelon asiatique, l’écrasante majorité des espèces invasives ont été introduites volontairement par l'homme. Dans les TAAF, 1,3 million d’euros sont consacrés à la chasse aux chats, rats et souris grises.

CHIKUNGUNYA. Les budgets de lutte ont été multipliés par deux depuis 2009 du fait d’une seule espèce qui s’est installée sur la plus haute marche du podium : le moustique tigre. L’insecte est le vecteur du chikungunya qui a atteint La Réunion pour la première fois en 2005 et sévit depuis 2013 dans les Antilles. Le moustique tigre provoque de gros ravages dans les budgets sanitaires de ces départements mais il devient aussi un fardeau financier pour la métropole qui doit enclencher désormais tous les ans un programme de surveillance du fait de la rapide colonisation du territoire par cet insecte.

 

Pour INFORMATIONS à consulter =  Rapport 55 pages

Espèces exotiques envahissantes dans les collectivités françaises d’outre-mer Etat des lieux et recommandations

http://www.uicn.fr/IMG/pdf/1_UICN_2008_Especes_envahissantes_OM_-_Synthese_generale_et_recommandations.pdf

Pour INFORMATIONS à consulter =  Rapport NATURA 2000 – 16 pages

ESPÈCES EXOTIQUES INVASIVES Relever le défi posé par les espèces invasives

http://ec.europa.eu/environment/nature/info/pubs/docs/nat2000newsl/nat25_fr.pdf

 

Et ailleurs…  

CAS de CACTOBLASTIS CACTORUM en Amérique du nord et centrale

Le papillon Cactoblastis cactorum se nourrit de cactus de la famille des Opuntia et se reproduit sur cette plante, communément appelée figuier de Barbarie. Originaire d’Amérique du Sud, le Cactoblastis cactorum a été introduit ailleurs dans de nombreux pays comme agent de lutte biologique contre les cactus envahisseurs. En 1989, on a signalé la présence de l’insecte dans les Keys de la Floride; il aurait probablement été introduit par voie aérienne ou sur des figuiers de Barbarie importés des Caraïbes. Depuis, l’insecte a agrandi son territoire vers le Nord, le long des côtes floridiennes de l’Atlantique et du Golfe, et ce, malgré les mesures de contrôle mises en place, menaçant l’Opuntia, une espèce indigène de l’Amérique du Nord. Le Mexique abrite une grande diversité de figuiers de Barbarie : on y trouve 38 espèces endé- miques sur une superficie de 3 millions d’hectares. Aux États-Unis, on dénombre 31 espèces de figuiers de Barbarie, 9 d’entre elles étant endémiques, notamment Opuntia corallicola, une variété extrêmement rare qu’on trouve en Floride. De nombreuses espèces d’oiseaux, de chauves-souris, de mammifères et d’insectes dépendent des figuiers de Barbarie pour se nourrir et s’abriter; en outre, les cactus contribuent à réduire l’érosion des sols désertiques fragiles. Outre les graves répercussions qu’il a sur la biodiversité en Amérique du Nord, l’insecte menace les industries de l’agriculture, de l’aménagement paysager et de l’élevage de bétail. En 2000, la valeur des figuiers de Barbarie ornementaux utilisés pour l’aménagement paysager en milieu désertique ou le jardinage en milieu aride en Arizona atteignait 14 millions de $ US par année. Les tiges (nopales) et les fruits (tuna) des figuiers de Barbarie se classent au septième rang des cultures agricoles au Mexique; cueillis à l’état sauvage, ils sont utilisés comme suppléments alimentaires. Le figuier de Barbarie est un symbole national du Mexique qu’on trouve sur la monnaie et sur le drapeau du pays. Dans un esprit de coopération internationale, le gouvernement mexicain a fourni une aide financière au US Department of Agriculture (ministère de l’Agriculture des États-Unis) dans le cadre de ses efforts visant à stopper la propagation de Cactoblastis cactorum vers l’ouest. Malgré cela, en 2006, on a signalé la présence de l’insecte à Isla Mujeres, au Mexique (à 9 kilomètres de Cancún), et le gouvernement mexicain a mis en œuvre un important programme de piégeage pour tenter de l’éradiquer.

 

Voici quelques exemples d’espèces envahissantes qui ont déjà eu des effets néfastes sur l’environnement, l’économie, l’industrie, les infrastructures, et la santé humaine et animale en Amérique du Nord :

Agrile du frêne (Agrilus planipennis) : environnement, industrie

Carpe asiatique (Hypophthalmichthys nobilis, H. molitrix et autres) : environnement

Champignon chytride (Batrachocytrium dendrobatidis) : environnement

Crabe européen (Carcinus maenas) : environnement, industrie

Escargot géant africain (Achatina fulica) : environnement, industrie, santé humaine

Fourmi de feu rouge (Solenopsis invicta) : environnement, santé humaine

Longicorne asiatique (Anolophora glabripennis) : environnement, industrie

Maladie hollandaise de l’orme (Ophiostoma ulmi) : environnement, industrie

Moustique tigre (Aedes albopictus) : santé humaine et animale

Rat surmulot (Rattus norvegicus) : environnement, infrastructures, santé humaine et animale

Serpent brun arboricole (Boiga irregularis) : environnement, infrastructures, santé humaine

Spongieuse (Lymantria dispar) : environnement, industrie

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