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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 15:00

Changement climatique : les forêts de plaine menacées

Communiqué de presse. 20/10/2011

 

 

Les espèces végétales des forêts de plaine seraient peu réactives face au réchauffement climatique, ce qui les rendrait particulièrement vulnérables dans les prochaines décennies. C’est ce que révèle une étude publiée le 19 octobre 2011 dans la revue Nature par des chercheurs d’AgroParisTech, de l’Inra, de l’Université d’Aarhus (Danemark), du CNRS, de l’Université de Strasbourg, et de l’Inventaire Forestier National.

 

 

L’étude, qui a bénéficié du soutien financier de l’ADEME et de la Région Lorraine, a porté sur les communautés végétales (groupes d’espèces vivant ensemble) présentes dans les forêts de la France métropolitaine. Les chercheurs ont analysé les changements progressifs d’espèces dans ces communautés entre 1965 et 2008, et les ont confrontés à l’évolution de la température au cours de la même période. L’étude s’est concentrée sur les espèces herbacées, a priori plus réactives face aux changements environnementaux que les arbres et donc plus révélatrices de l’impact du réchauffement climatique sur les forêts.

 

Les forêts de plaine aussi vulnérables que celles de montagne

Jusqu’à présent, les spécialistes s’étaient surtout inquiétés des espèces de montagne, considérées comme plus vulnérables au réchauffement climatique. Une étude française (réalisée par des scientifiques d’AgroParisTech, de l’Inra et du CNRS) avait déjà montré, en 2008 , que les plantes montagnardes avaient commencé à migrer en altitude (65 mètres en moyenne depuis les années 80) suite à l’augmentation de la température. Une menace pour ces espèces qui voient la surface de leur habitat se réduire vers les sommets.
Cependant, en comparant les changements de composition en espèces observés dans les communautés végétales de plaine à ceux des communautés de montagne, les chercheurs ont constaté que les premières sont moins réactives face au changement climatique, ce qui les rend in fine plus vulnérables. En effet, en montagne, un remplacement progressif d’espèces adaptées au climat froid par des espèces adaptées à un climat plus chaud a permis aux communautés de « compenser » 0,54 °C sur les 1,07 °C d’augmentation moyenne de la température observée sur la période étudiée. En revanche, pour les communautés de plaine, cette compensation n’a été que de 0,02 °C pour un réchauffement similaire (1,11 °C), ce qui révèle un déséquilibre grandissant entre la flore forestière de plaine et le climat.

 

Des changements d’espèces attendus en plaine

Ce manque de réactivité de la part des espèces de plaine peut s’expliquer par trois raisons principales. D’abord, ces espèces sont plus adaptées aux températures chaudes donc plus tolérantes au réchauffement climatique. Ensuite, elles souffrent d’une plus grande fragmentation de leur habitat par rapport aux communautés végétales forestières de montagne : routes, zones d’habitation et champs cultivés constituent autant de barrières à leur migration. Leurs modes de dispersion (par le vent ou par les animaux, principalement) ne leur permettent pas toujours de traverser ces obstacles.
La dernière raison – sans doute la plus préoccupante – est la distance à parcourir d’une génération à la suivante pour retrouver un climat favorable à leur développement. En montagne, les espèces doivent en moyenne migrer sur 1,1 km, principalement vers les sommets, pour retrouver des conditions de température identiques à celles d’avant le réchauffement climatique. En plaine, en revanche, elles doivent migrer vers le Nord sur des distances plus importantes pour compenser un réchauffement similaire (35,6 km en moyenne). Compte tenu d’une distance de dispersion excédant rarement quelques centaines de mètres par an, les espèces herbacées forestières peuvent donc difficilement compenser la hausse de température observée en plaine par une migration naturelle.
Si l’équilibre flore-climat semble se rétablir en montagne malgré la hausse brutale des températures observée depuis 1987, celui-ci semble brisé en plaine. Dans un monde où le réchauffement climatique est amené à perdurer, le retard accumulé dans la réaction des forêts de plaine ne pourra être comblé sans des changements importants dans cet écosystème, allant probablement jusqu’à la disparition de certaines espèces. Le fonctionnement des écosystèmes forestiers et la préservation de la biodiversité en seraient certainement affectés.

 

Rédacteur :

Service Presse INRA

 

presse@inra.fr ou 01 42 75 91 86

 

Nos paysages, nos rivières, nos forêts, nos ecosystèmes tremblent!...

L'homme est (et sera !...) responsable des nombreuses sécheresses!...

RELATION Sol - Racine...

Les FORETS sont trop PROPRES !...

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 16:34

 

 

Depuis 1999 et les années 2003 à 2007 … Chaque année un manque d’eau persiste !

Que  nous  RESERVE L’ANNEE 2011 ?…

 N’attendez pas de subir une nouvelle sécheresse …

 

Que faire pour sauver nos plantes, nos haies de conifères… Et nos vieux arbres…

 

 

 

q  STIMULER et SOUTENIR  l’activité du système racinaire reste essentiel : aération / amendements / engrais…

q  ARROSER  et  MOUILLER  en profondeur les zones exploitées par les nouvelles racines

q  SURVEILLER  et  TRAITER EFFICACEMENT les problèmes parasitaires  (surtout sur résineux) pour éviter un strss supplémentaire

q  TAILLER  et  REFORMER les structures des jeunes plantations

q  PAILLER les sols des massifs (minéral pour les massifs)

q  DISPOSER  et  PILOTER  efficacement les systèmes de goutte à goutte et les goutteurs…

q  CHOISIR des plantes avec des systèmes racinaires importants lors des PLANTATIONS NOUVELLES (racines nues / conteneur)

q  PREPARER  et  INVESTIR  dans des préparations de sols importantes lors  de la mise en place de végétaux…

q  SURVEILLER  le comportement de nos arbres centenaires… et ne pas attendre !… (dessèchements / suintement / craquelures / plaies ouvertes / parasites…)

q  CHOISIR des espèces et variétés de plantes adaptées aux conditions climatiques de notre région…

q  CHOISIR  des compositions de gazon adaptées à nos sols, et renforcer les mélanges avec des plantes résistantes à la sécheresse

 

  ATPV Infos...

 

L'eau: pouvoir de croissance végétale!...

La racine: conditionne le comportement général de l'arbre...

VITE!... La pluie!

 

 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 11:20

   Document INRA MAGAZINE -  PHOTO  ATPV  

Le réchauffement climatique diversifie  les pucerons  

 

 PUCERON sur Saule Blanc 6On s’attend àe que le réchauffement climatique entraîne une baisse de la biodiversité.

Ce ne sera probablement pas le cas pour les populations de pucerons, dont le nombre d’espèces a augmenté en France de 20 % en trente ans, sans toutefois compter plus d’individus au total. C’est ce que révèlent les travaux de Maurice Hullé, chercheur de l’Inra à Rennes.

 

Vous avez l’impression que les pucerons pullulent davantage sur votre rosier favori ?

Livrez-vous à ce petit exercice : identifiez laquelle des 700 espèces européennes, parmi les 4400 du groupe des pucerons, s’est invitée et répertoriez tous les insectes année après année. C’est ce genre de comptage qu’ont fait Maurice Hullé et les scientifiques du réseau EXAMINE pendant 40 ans, au moyen de 70 pièges à insectes installés dans 19 pays européens. Ces pièges aspirent tous les insectes à la hauteur de 12 m, essentiellement des pucerons ailés qui migrent pour s’alimenter et se reproduire.

« Les pucerons représentent un intérêt majeur, explique Maurice Hullé. D’une part, ils font partie des principaux ravageurs des cultures des zones tempérées de l’hémisphère nord. Toute nouvelle connaissance permet donc d’améliorer les  modèles d’avertissement agricoles. D’autre part, ils constituent une ressource alimentaire importante des écosystèmes. Et surtout, ils réagissent très rapidement aux augmentations de température : leur vitesse de développement et leur fécondité

en dépendent directement. »

Les températures influent sur la reproduction des pucerons Comme pour tous les insectes, le développement du puceron est lié à la température. Il est actif et se multiplie à partir de 4 °C, une température extrêmement basse par rapport aux autres insectes. Il s’épanouit pleinement entre 20 et 22 °C mais pas au-delà de 30 à 35 °C, d’où sa préférence pour les zones tempérées. En outre, son temps de génération est

très court : un puceron donne vie à 18 générations par an alors qu’un papillon ne se multiplie qu’une ou deux fois. « Si les températures augmentent de 2 °C, les pucerons passent à 23 générations par an. Avec une fécondité moyenne de 40 larves par pucerons et par génération, on multiplie alors le nombre d’individus potentiels par cent millions ! » précise Maurice Hullé. Pourtant, les observations du réseau EXAMINE montrent qu’en France le nombre de pucerons est resté stable pendant les trente dernières années ; seul le nombre d’espèces a augmenté de 20 %. Explication : les pucerons, qui se nourrissent de la sève des plantes, représentent eux mêmes une source alimentaire très importante pour de nombreux prédateurs directs, coccinelles, petites guêpes, ou pour les champignons entomopathogènes avec lesquels ils constituent de véritables écosystèmes.

 

Un équilibre semble donc s’être créé entre les pucerons et leurs ennemis naturels, qui subissent eux aussi l’influence du réchauffement climatique, même si les  chercheurs soupçonnent que tôt ou tard, la désynchronisation de leurs développements respectifs pourrait le modifier.

Sur le plan de la biodiversité, le bilan montre que certaines espèces ont disparu mais que beaucoup d’autres sont apparues au gré des échanges internationaux (denrées, plantes

d’ornements, passagers) tandis que les espèces rares ont vu leur nombre augmenter. La récente hausse de la température aurait par ailleurs favorisé l’installation de ces dernières.

Un développement de plus en plus précoce Le deuxième effet particulièrement visible concerne les étapes du développement des pucerons, qui commencent de plus en plus tôt.

 

 

 

C’est le cas de Myzus persicae, puceron vert du pêcher, qui se nourrit d’un grand nombre de plantes sauvages et cultivées et transmet de nombreux virus végétaux. A la station expérimentale de Rothamsted (Angleterre), ses migrations de printemps sont de plus

en plus précoces. Elles se produisaient vers le 24 mai dans les années 1960, elles ont lieu aujourd’hui vers le 7 mai. Dans le même temps, les températures moyennes de janvier et février sont passées de 3,3 à 4,6°C. « Ce phénomène est généralisable à un grand nombre d’espèces à l’échelle européenne, précise Maurice Hullé, et si l’on se réfère aux prévisions actuelles du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la précocité devrait gagner encore un mois d’ici le milieu du XXIe siècle ! » Aujourd’hui, les chercheurs étudient d’autres effets du réchauffement climatique sur les pucerons, notamment

sur leurs modes de reproduction, sexuée et asexuée, qu’ils combinent au cours de l’année. Les pucerons vont ils privilégier la reproduction asexuée, ou parthénogenèse, grâce à laquelle

une femelle pond des clones, larves immédiatement viables, qui leur assurent une multiplication rapide ? Et cela au détriment d’une reproduction sexuée, où les oeufs, résistants au froid, sont immobilisés trois mois durant mais qui leur permet de générer de nouvelles combinaisons génétiques ?

En d’autres termes, les chercheurs veulent vérifier si, à l’échelle de quelques dizaines  d’années, des changements évolutifs aussi importants sont possibles.

 

 

Magali Sarazin  /-   INRA MAGAZINE • N°2 • OCTOBRE 2007  

 

 

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