Eliomys quercinus – Linnaeus 1758
Eliomys quercinus, appelé Lérot, Lérot commun, Loir lérot, Loir des greniers est un rongeur nocturne de la famille des Myoxidae (Très proche des loirs et muscardin)….
Si certaines populations sont encore localement relativement bien conservées (zones de prés ou bocages souvent), il est en forte régression sur une grande partie de son aire naturelle de répartition, au point même d'être considéré comme menacé de disparition sur la liste rouge des espèces menacées de l'UICN où il est classé comme espèce vulnérable !...
Le lérot est un petit mammifère (Rongeur) de 10 à 15 cm de long sans la queue et d'environ 45 à 120 grammes (Peut atteindre 200g avant l’hibernation). Les yeux sont marqués par une bande noir prolongée vers le corps. Le pelage est contrasté par une face ventrale blanche et un dors gris brun ; Il possède une longue queue bicolore à extrémité élargie permettent de le reconnaître aisément. Il fait partie d'un groupe de rongeurs anciens (Myoxidae) et possède à la fois des incisives pour ronger et des dents pointues de carnassier.
C'est un animal à la fois terrestre et arboricole aux mœurs nocturnes qui dort le jour dans un nid caché dans un trou d'arbre, un ancien nid d'oiseau (voir un nichoir) ou bâtiment humain et descend au sol pour se nourrir. Comme son « propre cousin » le loir, il hiberne et entre en complète léthargie pendant l'hiver (même dérangé !...). Son sommeil est entrecoupé de réveils lorsque la température extérieure n’est pas assez basse (Fin Automne-Début Hivers 2011) et lorsqu’il a des provisions à proximité. La température de son corps descend jusqu’à 5°C.
Le lérot vit dans les vergers, les jardins et parcs (il est plus fréquent dans l'entourage humain que le loir) et fréquente facilement les greniers. Il apprécie toutes les zones boisées, forêts de résineux ou de feuillus, mais il apparaît que ce sont les boisements mixtes qui abritent les plus fortes densités. Les terrains rocheux et caillouteux avec une couverture végétale irrégulière lui conviennent parfaitement et dans les régions de plaine, on le trouve souvent dans les murs des jardins, dans les vergers, les terrasses et les bâtiments en ruines.
La femelle a une seule portée par an, de 2 à 7 petits. L'accouplement a lieu en avril-mai, la gestation dure 3 semaines. La maturité sexuelle est atteinte au bout d'un an. La longévité est de 3 à 4 ans dans la nature. À leur naissance, les petits mesurent 4 cm hors queue, sont roses et aveugles (paupières closes), leurs cris sont aigus (ultrasons) et leur mobilité étonnante. Un duvet gris-clair se développe rapidement et leur vigueur s'accroît dans la même mesure. Le premier signe distinctif évident apparaît au niveau du contour des yeux, encore clos, qui s'orne d'une traînée noire caractéristique de l'espèce.
Il communique par des grincements, des claquements de dents, et des sifflements aigus, surtout en période de reproduction.
Le lérot est territorial et occupe un domaine vital d'environ 150 m de diamètre qu’il défend et qu’il utilise d’une année sur l’autre.
Le lérot peut être la victime des fouines, des chats et des oiseaux nocturnes (chouettes et hiboux) qui fréquentent le même habitat.
Souvent appelé « loir »il peut =occasionner des dégâts dans les combles et panneaux isolants !.... Son piégeage est recommandé (plutôt que les appâts !...) pour capturer uniquement le lérot (Nasses ou tapettes) et protéger ses prédateurs naturels…
ATPV Infos…
HERISSON: Acteur et indicateur...
HERISSON: Victime de la gestion des territoires...
Nos espaces verts sont trop PROPRES !...